La Société québécoise du cannabis (SQDC) avait 11 mois pour préparer son déploiement sur le terrain.
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Dans une succursale loin de chez vous

Par Journal-le-nord

Des réponses à vos questions!
En cette journée de légalisation du cannabis au Canada, nos journalistes ont creusé pour vous des questions importantes avec un angle régional pour mieux cerner tous les enjeux entourant cette nouvelle réalité. Règlementations, points de vente, consommation dans les lieux publics, marché noir, production, etc. C’est évidemment un dossier que nous suivrons de près. Plus de détails : encadrementcannabis.gouv.qc.ca

Cannabis et vente au détail

Véronique Piché, collaboration spéciale
Vous pouvez vous procurer en toute légalité du cannabis dans l’une des 20 succursales québécoises qui ouvrent leurs portes ce mercredi. Depuis les Laurentides, il faut se rendre à Mirabel pour « visiter » la boutique.
« Pas banal, comme produit », nous dit Mathieu Gaudreault, responsable aux affaires publiques de la Société des alcools du Québec (SAQ), à propos du cannabis. Voilà l’une des raisons qu’il soulève pour expliquer que le consommateur des Laurentides doive se rendre à Mirabel, Joliette ou encore Mascouche pour en faire l’achat. Mais les choses devraient changer d’ici 2020.
La Société québécoise du cannabis (SQDC) avait 11 mois pour préparer son déploiement sur le terrain. Mathieu Gaudreault souligne à quel point ce délai est court. Il fallait discuter avec les autorités municipales, explique-t-il. Et l’acceptabilité sociale entourant le cannabis en tant que produit légal n’est pas complète.
L’emplacement des prochains points de vente n’est pas dévoilé. « Nous communiquons l’information seulement lorsque tout est réglé », nous explique-t-on. Aussi, les habitudes réelles des consommateurs ne sont pas encore connues, ce qui influencera les stratégies de déploiement sur le terrain.
« Notre mission n’est pas commerciale, mais de santé publique », rappelle le porte-parole. La vente au détail devra « intégrer les consommateurs au marché licite du cannabis et les y maintenir, sans favoriser la consommation ».
Une mission particulière pour cette société d’État, qui vise ni plus ni moins à couper l’herbe sous le pied du marché noir.
Pour les consommateurs qui n’iront pas en succursale, l’achat de cannabis en ligne est offert. « La vente par internet sera fonctionnelle dès l’entrée en vigueur de la loi fédérale, le 17 octobre 2018 », peut-on lire sur le site internet de la SQDC. Au moment de rédiger cet article, aucune plateforme liée à la société d’État n’était encore disponible.
Rappelons qu’aucun mineur ne peut entrer dans un point de vente de cannabis de la SQDC et que l’âge de l’acheteur sera aussi vérifié lors de la livraison d’un achat fait en ligne. Si jamais vous vous posiez la question : selon la Loi encadrant le cannabis, « seule la SQDC pourra vendre du cannabis de détail au Québec ».
www.infocannabis.saq.com

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