DPJ : L’école, un filet de protection

Par France Poirier

On sait que la décision de rouvrir les écoles avait aussi pour but de protéger les enfants plus vulnérables. L’école offrant un certain filet de protection sociale pour les enfants.

« En l’absence du filet de protection sociale généralement en place (école, garderie, activités extérieures) et accentué par un stress qui peut être vécu dans certaines familles, il est évident que nous sommes particulièrement inquiets sur le vécu de nos jeunes actuellement », soutient une porte-parole du CISSS des Laurentides.

Confinement

Depuis la mise en place des mesures préventives de confinement à la maison en lien avec la pandémie actuelle, la Direction de protection de la Jeunesse a observé une baisse de signalements. Ceci s’explique notamment par le fait que les familles sont maintenant confinées et que les acteurs habituels n’ont plus de regard sur les situations qui pourraient s’avérer à risque.

« Il est important de souligner que les services de la protection de la jeunesse sont considérés comme étant des services essentiels. Ainsi, le personnel qui oeuvre en protection de la jeunesse continue à intervenir auprès des familles qui font l’objet d’un signalement ou d’une mesure légale de suivi. Des mesures préventives sont toutefois de mise afin de protéger notre personnel des risques de contagion (distanciation sociale de deux mètres, lavage des mains, etc.) ».

La Direction de la protection de la jeunesse du CISSS des Laurentides invite la population à ouvrir l’œil sur leur voisinage et signaler toutes situations pour lesquelles ils croient que la sécurité et le dévelop-pement d’un enfant pourraient être en cause.

Pour faire un signalement, composez le 1 800 361-8665.

Il s’agit d’un service confidentiel et offert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

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