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En couple dans l’arène comme dans la vie

Par Luc Robert

Boxe olympique

Luc Robert, collaboration spéciale
Le couple de pugilistes composé de Dominic Poirier et de Camille Racine attend impatiemment le mois de mai. Ils risquent d’effectuer leurs débuts simultanément en boxe olympique.
Dans les deux cas, les Anglo-saxons parleraient de late-bloomers, soit des athlètes qui se sont développés dans un sport à l’âge adulte, plutôt que d’avoir embrassé une carrière entre les câbles à l’adolescence.
« Dom est à quelques semaines d’un combat amateur. On parle d’un grand gaucher, qui veut s’améliorer techniquement et qui n’a pas peur de fournir le deuxième effort. Sa longue portée lui confère aussi un avantage face aux adversaires. Mais on ira un combat à la fois avec lui », a analysé son entraîneur, le Jérômien Sébastien Gauthier.
Touché par les compliments de son coach, le lourd-léger de 178 livres entend tenir l’accélérateur à fond, en prévision de son combat du 12 mai, à St-Clet.
« Je suis méthodique de nature et j’essaie de développer des choses en sparing. Ma défensive étant moins forte, on se concentre à développer l’attaque. Je tente de mieux sortir mes mains et de sortir à l’extérieur, avec mon jeu de pieds de gaucher. Les jabs et les crochets sont travaillés aux entraînements », a expliqué l’athlète.
« J’aimerais être passablement actif cette année, soit avoir deux combats en 2018. Ça serait plaisant d’atteindre ensuite la Coupe Impérium en 2019 (tournoi annuel à Terrebonne, dont l’édition de 2018 est annulée). C’est mon but à moyen terme. »

Du caractère

De son côté, originaire de Montréal, Camille Racine s’entraîne en vue d’une possible bataille le 26 mai, à La Tuque.
« C’est une boxeuse très surprenante pour l’adversaire. Elle frappe avec des coups secs. Déjà en sparing, elle est hargneuse et elle décoche des coups dont tu ne t’attends pas. Elle évoluera chez les poids plumes, à 57 kg. Sa grandeur, ses qualités athlétiques et sa portée des mains lui permettront aussi d’atteindre l’adversaire à distance », a repris Gauthier, au sujet de sa protégée de 21 ans.
L’ancienne joueuse de soccer n’aura pas de problème à trouver son deuxième souffle entre les câbles.
« Je mélange mes jabs et mes crochets. J’avais suivi un ou deux cours de boxe, mais c’est depuis janvier que je m’entraîne cinq fois par semaine. Ça devient naturel et j’y vais une étape à la fois. On parle de la mi-mai pour mes débuts, mais on verra bien quand je serai prête au combat », a-t-elle prévu.
« Sébastien m’aide à rester dans le droit chemin et j’ai ma copine avec moi à l’entraînement. Le sport nous rend heureux et on y va à court terme », a achevé Dominic Poirier, que les Prévostois verront sûrement à l’entraînement, à vélo, dans les rues des Clos et du Domaine Laurentien.

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