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La mort de Simon Arago était évitable

Par Mychel_lapointe

Il aurait été possible d’éviter la mort du petit Simon Arago, qui s’est noyé le 25 juin dans le bassin de baignade du Bois de Belle-Rivière à Mirabel.

Telle est la conclusion de la coroner Catherine Rudel-Tessier qui a dévoilé son rapport la semaine dernière. Ledit rapport contient d’ailleurs plusieurs recommandations adressées aux dirigeants du parc du Bois de Belle-Rivière ainsi qu’à la Commission scolaire Rivière-du-Nord pour éviter qu’un tel drame survienne à nouveau.

On se souviendra que le petit Simon Arago (6 ans) participait ce jour-là à une sortie de la garderie scolaire La Ribambelle, de l’école Saint-Philippe près de Lachute. Peu après l’arrivée au parc, vers 10 h 30, les responsables ont constaté qu’il manquait à l’appel. Après avoir fait sortir tous les enfants du plan d’eau, on l’avait retrouvé inanimé au fond du bassin. Des manœuvres de réanimation avaient alors été entreprises sur place puis poursuivies à l’hôpital, mais la mort du bambin était confirmée en début de soirée ce jour-là.

Manquements

Dans son rapport, la coroner Rudel-Tessier constate notamment que le ratio accompagnateurs/élèves édicté par l’Association des camps du Québec n’a pas été respecté. Alors que deux accompagnatrices s’occupaient de huit élèves qui ne savaient pas nager, il n’en restait que deux pour les 35 autres élèves impliqués dans la sortie. La coroner relève également que le Bois de Belle-Rivière embauchait des sauveteurs trop jeunes et ne possédant pas les qualifications requises de Sauveteur national option plage.

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