Claude Veillet, Anne Blais, Mariloup Wolfe, Lilou Roy-Lanouette, jeanne Roux-Côté et Marie-Christine Lë-Huu
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Cinéma : Jouliks en première dans la région

Par Journal-le-nord

Le dimanche 27 octobre, Mariloup Wolfe présentait son film « Jouliks » en première dans les Laurentides au Cinéma Pine de Sainte-Adèle.

 

Accompagnée de la scénariste Marie-Christine Lê-Huu, les producteurs Annie Blais et Claude Veillet, en plus des comédiennes Lilou Roy-Lanouette (Yanna) et Jeanne Roux-Côté (Véra), c’est une réalisatrice au sommet de son art qui nous livre une œuvre « coup de poing » teintée de répliques poétiques et percutantes.

Yanna, une petite fille de 7 ans, refuse que ses parents soient résumés au drame qui les a touchés. Contrairement aux journaux qui pensent qu’une histoire se résume par la fin, la fillette décide plutôt de commencer par le début du récit d’amour qui unit ses parents, Véra et Zak. C’est donc à travers un regard encore naïf, bien que raisonné, que se dessine à nous cette vie empreinte de liberté qui déjoue les convenances de la société.

Un cadeau tombé du ciel

À travers ce mode de vie atypique, Yanna n’appellera jamais ses parents « maman » ou « papa », mais simplement par leurs prénoms. « Le rapport parental, il n’est pas hiérarchique. Ils [les parents] l’élèvent comme on côtoie quelqu’un qu’on considère comme son égal. », m’explique la scénariste. Rien ne semble laissé au hasard dans ce film qui a pris de longues années à murir. Tourné au cours de l’été 2018, la pièce de théâtre originale, écrite par Marie-Chrstine Lê-Huu, fut publiée en 2005.

Mariloup Wolfe a eu un réel coup de foudre pour le texte: «Ça l’a valu la peine d’attendre 10 ans. D’arriver avec un beau scénario comme ça dans ma quarantaine, c’est un cadeau tombé du ciel». Elle a alors débuté le travail avec Annie Blais et Marie-Christine Lê-Huu à travers une approche empreinte de respect pour le travail déjà accompli depuis une dizaine d’années.

L’équipe avant tout

Cette saine collaboration entre les trois femmes, que Claude Veillet qualifie de « triangle créatif », semble avoir été la clé de voûte à la réussite du film: « On ne tire pas la couverte parce qu’on veut avoir raison, mais vraiment dans le but de faire le meilleur film possible. Nous sommes toutes des femmes brillantes qui vont faire en sorte que le film sera meilleur si on est à l’écoute les unes des autres. », insiste Mariloup Wolfe.

Réel coup de cœur de la distribution, la jeune Lilou Roy-Lanouette y interprétait son tout premier. Choisie parmi plus de 230 petites filles, elle a fait l’unanimité chez l’équipe: « Elle a tout cet enfant. Elle est charmante et elle est très proche du personnage. », raconte la réalisatrice. Le film permet aussi de connaître et d’apprécier Jeanne Roux-Côté et Victor Andrés Trelles Turgeon, qui interprètent à merveille les personnages de Zak et Véra. Une distribution plutôt méconnue du public québécois, mais qui dévoile habillement son talent en ajoutant une couche supplémentaire de réalisme à l’histoire; on reconnait le personnage avant l’acteur.

Mariloup Wolfe raconte avoir eu envie de faire « un film qui reste dans les cœurs et qui nous habite longtemps ». C’est mission accomplie.

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