Automobile

15 trucs pour économiser sur l’essence

La consommation d’essence d’un véhicule dépend évidemment de son poids et de sa mécanique, mais vos habitudes de conduite y sont aussi pour quelque chose.

Voici quelques pratiques à adopter pour espacer vos arrêts à la pompe.

L’écoconduite, vous connaissez?

Enseignée dans les cours de conduite automobile, l’écoconduite prône la douceur en accélération et en freinage. En plus de conserver une distance raisonnable avec le véhicule qui se trouve devant le sien, l’écoconduite recommande de maintenir sa vitesse de croisière.

Dosez l’utilisation du climatiseur

L’utilisation du climatiseur peut faire grimper de 20% la consommation d’essence. C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’ouvrir les fenêtres en ville. En revanche, sur l’autoroute, il est plus économique d’utiliser le climatiseur que de baisser les fenêtres.

Ne faites pas le plein n’importe où ou n’importe quand

D’un moment à l’autre dans une semaine et d’un secteur à un autre, le prix du litre d’essence peut grandement varier. Pour vous aider à magasiner votre carburant, CAA-Québec a mis en place l’outil Info Essence qui vous indique le prix réaliste que vous devriez payer en fonction de l’endroit où vous vous situez.

La fidélité, ça paie!

Les différentes bannières des pétrolières proposent des cartes de fidélité. Bien que les rabais ne soient pas astronomiques, c’est un moyen comme un autre. Et l’effort requis est plus que minime. Chaque cent économisé est un cent de plus dans vos poches.

L’entretien, c’est la clé

Une voiture qui n’est pas adéquatement entretenue peut consommer jusqu’à 25% plus d’essence. Ne remettez pas au lendemain la prise de rendez-vous pour votre voiture. Vous pourriez en payer les conséquences à chaque plein.

Vos pneus sont bien gonflés?

Un pneu pas assez ou trop gonflé peut faire augmenter la consommation de votre véhicule. Ainsi, assurez-vous que la pression d’air des pneus correspond à celle recommandée par le manufacturier. L’information se trouve notamment sur l’étiquette dans l’intérieur de la portière du conducteur.

Ne trimballez pas tout votre bataclan

À quoi bon conserver le support à ski en plein été? Il en est de même pour l’attirail de pique-nique en hiver. Ne transportez pas avec vous des objets inutiles. En allégeant votre voiture, vous éviterez de faire grimper votre consommation. Une augmentation de 1% de l’essence brûlée s’observe pour chaque 25 kilogrammes supplémentaire.

N’achetez pas n’importe quel véhicule

Si vous achetez un véhicule utilitaire sport ou une camionnette, ne vous plaignez pas de la consommation élevée d’essence. Si vous avez deux véhicules à votre domicile, n’hésitez pas à emprunter celui qui est le moins énergivore pour vos plus longs trajets.

La voiture hybride est une possibilité

En 2019, le marché automobile propose bien plus de véhicules hybrides que lors de l’introduction de ce type de motorisation au tournant de l’an 2000. Ça peut être une excellente solution de rechange . Il en est de même pour les voitures hybrides rechargeables. Pour ne plus consommer d’essence du tout, l’achat d’un véhicule entièrement électrique peut être envisagé.

Ne vous déplacez pas n’importe quand

Grâce à des applications comme Google Maps et Waze, vous pouvez planifier vos déplacements et éviter d’être coincé dans un bouchon. Vous pouvez aussi en profiter pour combiner vos commissions.

Le chauffe-moteur, votre allié!

D’après CAA-Québec, l’utilisation d’un chauffe-moteur en hiver vous permettra d’économiser environ 15% d’essence pour des trajets de 20 kilomètres ou moins.

Coupez le moteur si vous ne roulez pas

En hiver, il est recommandé de préchauffer le moteur. Cependant, une durée de 30 secondes suffit. Autrement, il est inutile de laisser un moteur tourner si vous ne roulez pas. Il consomme entre 1,1 et 4 L à l’heure lorsqu’il est au ralenti.

L’ordinaire est extraordinaire

Les mythes entourant l’essence sont nombreux. Alimenter votre voiture avec de l’essence super lorsque le manufacturier ne le recommande pas revient au même que si vous jetiez votre argent par les fenêtres. À l’inverse, il est déconseillé d’utiliser de l’essence ordinaire si votre voiture exige du super. Informez-vous quant aux besoins de votre voiture.

Soyez méfiants des gadgets

Une multitude de gadgets sont disponibles sur Internet pour réaliser des économies de carburant. Or, après avoir réalisé divers tests, CAA-Québec a conclu qu’aucun de ces bidules n’apporte un réel rendement.

L’auto n’est pas le seul moyen de transport

La voiture n’est pas le seul moyen de transport. Lorsque cela est possible, privilégiez le transport en commun, la marche ou le vélo. Le covoiturage peut également être une option intéressante.

Automobile

Sondage : l’imprudence des conducteurs est en hausse

Malgré les confinements et le télétravail rendus nécessaires par la pandémie de COVID-19, le Québec va terminer l’année 2020 avec plus de décès et de blessures graves sur les routes qu’en 2019, si l’on se fie aux statistiques de la Société de l’assurance automobile du Québec.

Les conducteurs sont-ils plus stressés et distraits dans le contexte actuel? Selon un sondage réalisé à la mi-décembre par l’Association canadienne des automobilistes (CAA), une majorité de Canadiens (56 %) affirme percevoir que les comportements dangereux se multiplient sur la route depuis la fin des vacances estivales.

C’est le cas pour les excès de vitesse (35 %), la conduite agressive (32 %) et l’utilisation du cellulaire au volant (30 %). COVID ou pas, le risque est toujours aussi présent.

« On remarque un faux sentiment de sécurité chez les conducteurs ces temps-ci. Avec moins de véhicules sur les routes en raison de la pandémie, certains automobilistes pensent qu’ils peuvent conduire de façon plus téméraire », affirme Ian Jack, vice-président aux affaires publiques du CAA.

La situation ne devrait pas s’améliorer à court terme, la saison froide étant propice aux conditions routières variées et changeantes. Au fait, avez-vous bien préparé votre véhicule pour l’hiver? Ne manquez pas de cliquer sur le lien pour quelques rappels et conseils utiles. Ou encore, découvrez nos 10 bons trucs à adopter sur la route en hiver.

« Avec l’hiver qui s’installe et dans un contexte où tant d’automobilistes conduisent moins fréquemment, il est plus que jamais essentiel de redoubler de prudence et d’adapter sa conduite aux conditions hivernales souvent imprévisibles », renchérit Marco Harrison, directeur de la Fondation CAA-Québec.

Quelques conseils

L’organisme partage d’ailleurs ses propres conseils à ceux qui doivent prendre la route dans les prochaines semaines :

  •  Prenez le temps qu’il faut pour vous rendre à destination. Les conducteurs pressés sont plus enclins à la prise de risques et de possibles fâcheuses conséquences pour eux, mais aussi pour les autres.
  • Programmez votre GPS et votre liste de lecture musicale avant de partir. Rien de mieux que de prévenir les distractions au volant en les réglant avant le départ.
  • Faites attention aux piétons et aux cyclistes. Avec une visibilité parfois réduite, établissez un contact visuel avec les piétons et surveillez vos angles morts pour les cyclistes.
  • Déneigez bien votre auto. Avant de partir, retirez toute la neige et la glace de vos vitres, miroirs et phares. Les « igloos mobiles » sont un danger public et leurs propriétaires s’exposent à une amende salée.
  • Allumez vos feux et phares non seulement pour éclairer votre chemin convenablement, mais aussi pour vous assurer d’être bien vu par les autres usagers de la route.

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Automobile

Maserati Levante GTS 2019 – imparfaite perfection

Pour 2019, Maserati rehausse d’un cran le degré d’exotisme de son utilitaire Levante. Et pour cause, l’ajout de deux nouvelles versions animées par un V8 biturbo conçu par Ferrari. Rien de moins! Or, en mai dernier, Ferrari annonçait son intention de cesser la production de moteurs pour Maserati. Une simple question de rentabilité, selon le chef de la direction de l’entreprise, Louis Camilleri. Cette annonce concorde ironiquement avec la fin de la production des coupés et cabriolets GranTurismo, qui ne seront pas reconduits pour 2020. Maserati nous promet en revanche plusieurs nouveautés qui seront prochainement introduites, notamment un utilitaire plus compact, souhaitant rivaliser avec le Porsche Macan, ainsi qu’avec l’Alfieri, attendue pour 2022. Sans oublier l’hybridation de plusieurs modèles, évidemment.

En attendant, la prestigieuse firme italienne a élargi la gamme de son utilitaire Levante. Quatre versions se retrouvent ainsi au menu, allant de celle de base jusqu’à la surpuissante version Trofeo, produisant 590 chevaux. C’est cependant au volant d’une version GTS de 550 chevaux que j’ai pu rouler pendant quelques jours, ce qui m’a permis, je l’admets, de me réconcilier avec la marque.

Il faut dire qu’en 2016 et 2017, j’avais mis à l’essai une berline Ghibli ainsi qu’un Levante S, lesquels m’avaient énormément déçu en raison d’une qualité de fabrication désastreuse. Propriété d’un de mes amis, le Levante 2017 a d’ailleurs fait l’objet de nombreux problèmes d’ordre mécanique et électronique, malgré son très jeune âge. Ainsi, mon expérience avec Maserati n’était jusqu’ici pas très positive.

Marcher sur des œufs
À mots couverts, un représentant de la marque m’avait d’ailleurs fait mention que les critiques négatives portées à l’endroit de son produit lui avaient fait très mal. Normal en considérant que l’on ne retrouve au Québec que deux concessions Maserati, appartenant de surcroît au même propriétaire. Ainsi, en effectuant une demande pour l’essai d’une nouvelle voiture, j’avais donc l’impression de marcher sur des œufs. Une simple impression, puisque Maserati Canada a bien voulu se prêter au jeu en me prêtant sa plus récente nouveauté.

Dévoilé l’an dernier au prestigieux festival de Goodwood, le Levante GTS vise directement l’acheteur des BMW X5 M, Range Rover Sport Supercharged et Porsche Cayenne Turbo. Le Mercedes-AMG GLE 63? Oui, celui-là aussi! La concurrence est donc très forte dans ce segment, pour lequel les ventes sont en hausse constante. D’ailleurs, sachez que le Levante constitue le produit Maserati le plus populaire depuis son arrivée. Une statistique peu significative, considérant la faible popularité des autres modèles, mais qui prouve tout de même que le fabricant réussit à s’accaparer une petite part du gâteau.

Au premier contact, je constate d’abord que la version GTS a vraiment fière allure. Surtout lorsque peinte du blu emozione! Une sacrée belle gueule, qui se démarque de celle de ses rivaux allemands. Un devant plus agressif aux ailes élargies, que l’on propose aussi pour 2019 sur la version S avec habillage GranSport. Cette robe plus sport et très dynamique comporte également un nouveau pare-chocs arrière avec diffuseur intégré, ainsi qu’un becquet logé au-dessus de la lunette, plus proéminent.

Un festival d’emblèmes
Toujours caractérisé par ses portières sans cadre de fenestration, qui contribuent d’ailleurs à une partie de son charme, on identifie très facilement le Levante. Pas moins de sept emblèmes Maserati se retrouvent sur la carrosserie, ce qui exclut les logos placés sur les cache-moyeux, ainsi que l’identification des étriers de frein. Ce déferlement d’emblèmes se poursuit dans l’habitacle , où seuils de portière, appuie-têtes, levier de vitesses, planche de bord et volant portent tous le logo Maserati.

Mon premier réflexe à bord aura été de valider la qualité de fabrication. Et bien que l’on ne puisse à ce chapitre lui donner la note que l’on accorderait au récent Porsche Cayenne, force est d’admettre que l’on a resserré les boulons. D’une part, parce que tout est bien ficelé et bien en place, mais aussi parce que les craquements causés par certains plastiques bon marché et mal assemblés sont tous disparus.

Bien sûr, la version GTS revêt un habillage intérieur très riche. Une présentation plus noble, mais qui dans le cas de notre modèle d’essai, constituait une option de 4 500 $… En fait, 3 000 $ pour la finition en fibre de carbone qui pourrait être remplacée par de l’aluminium, des boiseries ou autre, et 1 500 $ attribuable à ce magnifique cuir véritable baptisé pieno fiore (pleine fleur), aussi agréable à l’œil qu’au toucher, et même à l’odorat. Caractérisé par de très belles surpiqûres à diamant, ce cuir est à placer dans la liste des priorités, au même titre que l’extraordinaire chaîne audio Bowers & Wilkins. Une option de 2 400 $, incontournable pour tout audiophile.

Bienvenue chez FCA
Sièges magnifiquement sculptés, position de conduite exceptionnelle et ergonomie remarquable contribuent au confort de l’habitacle. On peut cependant reprocher à Maserati le handicap d’une visibilité quelconque, d’abord causé par la petitesse de la lunette arrière, ensuite par l’épaisseur des piliers A, qui gêne la vue au ¾ avant. Heureusement, plusieurs dispositifs d’assistance à la conduite et de sécurité active viennent contrer cet irritant. Ne soyez toutefois pas surpris d’apprendre que ces technologies sortent de chez FCA, qui propose la conduite autonome de niveau 2 dans certains de ses modèles.

On a aussi pigé dans la boîte à outils de FCA pour plusieurs éléments à bord. Alors oui, les commutateurs de vitre, bouton de démarrage et levier des clignotants sont les mêmes que ceux d’une simple Dodge Grand Caravan. Une déception non pas en raison de ses origines, mais plutôt parce que l’expérience tactile fait un peu bon marché. Toutefois, on ne pouvait avoir accès à un meilleur système multimédia que celui de FCA, connu sous le nom de Uconnect. Un système efficace, ergonomique, ultracomplet et caractérisé par écran tactile de 8,4 po, qui intègre une navigation par Google ainsi que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto.

Soyez sans crainte, pas de moteur FCA sous le capot du Levante! Enfin presque, si l’on considère que le V6 de base, qui produit 345 chevaux, dérive de l’architecture du V6 Pentastar. Or, là s’arrêtent les comparaisons. Les rumeurs veulent que les technologies d’hybridation de la Chrysler Pacifica hybride se retrouvent prochainement dans le Levante, ce qui permettrait là aussi à Maserati de rivaliser avec, par exemple, le Porsche Cayenne E-Hybrid.

Dans le cas du Levante GTS, un V8 biturbo de 3,8 litres, développé et fabriqué par Ferrari, ce qui explique sa sonorité envoûtante. Une plage de puissance linéaire, un couple immense et une nervosité exceptionnelle, sans grand délai de réaction comme on le constate souvent du côté de la concurrence allemande. Docile lorsqu’on ne lui demande que peu d’efforts, ce V8 brille de tous ses feux dès que se manifeste votre soif de puissance.

Et parce que les 550 chevaux sont acheminés aux roues via une boîte à huit rapports ZF de grande efficacité, les accélérations comme les reprises sont littéralement foudroyantes. Attention, elles n’ont pas la violence de celles d’un Grand Cherokee SRT Trackhawk (une chance!), mais sauront faire rougir les propriétaires de Range Rover Sport Supercharged. Or, parce que Land Rover propose aussi une version SVR de 575 chevaux, Maserati a développé le Levante Trofeo de 590 chevaux. Comme quoi, ça ne s’arrête jamais!

Deux tonnes…
Le Levante est lourd. Dans le cas de la version GTS, un peu plus de deux tonnes. Il ne faut donc pas être bien malin pour comprendre qu’ici, les transferts de masse en accélérations sont importants, comme c’est d’ailleurs le cas pour la plupart des VUS de ce segment. Reposant sur la plate-forme de la Ghibli, le Levante offre néanmoins l’avantage d’un centre de gravité plus bas que la moyenne. Un élément qui contribue à sa stabilité et à sa tenue de route, mais qui devient un désavantage pour l’acheteur voulant s’aventurer hors des sentiers battus. D’autant plus que le Levante est équipé d’une suspension autonivelante, que l’on peut relever pour franchir des obstacles. Mais vous n’avez pas ici les capacités d’un Porsche Cayenne, ni d’un Land Rover.

Équipé d’immenses pneus de 21 pouces, le véhicule d’essai laissait bien sûr sentir son empreinte au sol. Sensible aux sillons causés par les poids lourds sur les autoroutes, il exigeait une constante correction de trajectoire. Et malheureusement, comme la direction manque ici de précision, l’exercice devient parfois pénible. Les différents modes de conduite permettent d’en modifier la fermeté, mais cela n’améliore aucunement le flou ressenti au centre. En revanche, le diamètre de braquage surprend, contribuant à sa maniabilité en ville. Même avec des pneus de 21 pouces!

Acheminant la puissance aux roues arrière et en redistribuant au besoin une partie du couple vers l’avant, cette version GTS transmet de très belles sensations de conduite. Elle n’est pas sans lacunes, mais laisse encore présager l’impression que le conducteur est maître à bord, alors que certains rivaux compensent constamment par l’électronique. Puis, avouons-le, le resserrement des boulons se fait aussi sentir sur la route, où la sensation de solidité est rassurante. En espérant qu’il en soit de même pour l’ensemble des modèles de la cuvée 2019.

Et le futur?
Avec l’abandon prochain des moteurs Ferrari, où pigera-t-on pour offrir une telle puissance mécanique? Chez Alfa Romeo? Voilà qui serait ironique, considérant que le moteur de 505 chevaux du Stelvio Quadrifoglio a lui aussi été développé en étroite collaboration avec Ferrari! Or, pour l’heure, aucune information à ce sujet. Cela dit, les marasmes financiers du groupe FCA pourraient avoir un impact négatif sur l’offre future de Maserati en matière de haute performance. Chose certaine, il sera dans difficile de proposer une motorisation aussi impressionnante, ce qui me permet ainsi d’affirmer que le moment est venu de se procurer un utilitaire qui chante comme une Ferrari.

Je vous l’accorde, le prix du Levante est indécent. Comme celui de ses rivaux, qui ont toutefois l’avantage d’incorporer plus de technologies et d’afficher une meilleure valeur de revente. Alors, d’un point de vue purement rationnel, vaut mieux oublier. Certains brandiraient la fiabilité hasardeuse du Levante, et ils auraient raison. Cela dit, oseriez-vous affirmer que BMW, Land Rover et Mercedes-Benz font mieux?

Maintenant, comme l’achat d’un tel véhicule est une affaire de cœur et qu’à ce stade, la raison ne tient plus, j’aurais tendance à vous dire, pourquoi pas! Vous avez un faible pour son look, ses cuirs, son côté exotique unique? Et vous appréciez comme moi le fait qu’il se distingue? Why not! Si vous êtes de ceux qui ont déjà déboursé 1 000 $ pour assister à un concert où ils étaient mal assis, en sachant qu’ils allaient vivre un moment magique, vous comprenez alors tout l’aspect irrationnel que représente l’achat de ce véhicule. Cela dit, en ce qui me concerne, le moteur Ferrari jumelé à la fabuleuse histoire de cette marque italienne est ce qui me fait craquer pour lui.

Automobile

Renault confirme la priorité à son alliance avec Nissan

Paris | Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, a confirmé mercredi la priorité donnée au partenariat avec les constructeurs automobiles japonais Nissan et Mitsubishi, devant les actionnaires du groupe français réunis en assemblée générale.
« Il n’y aura pas de réussite du groupe Renault sans réussite de l’Alliance » avec Nissan et Mitsubishi, a affirmé M. Senard, qui a récemment échoué à mener à bien un projet de mariage avec Fiat Chrysler (FCA) en raison des réticences de Nissan et de l’État français, premier actionnaire de Renault.

« Aujourd’hui, l’alliance prend un nouveau départ et elle est et doit rester plus que jamais à la fois un pilier et un moteur du développement de chacun de ses membres », a martelé M. Senard.

Une foule de petits actionnaires a rempli le Palais des Congrès, à Paris. La direction du groupe au losange tablait sur une affluence en hausse de 50% par rapport à l’an dernier, soit environ 900 personnes.

Il s’agit de la première AG depuis la chute de Carlos Ghosn, patron emblématique de Renault, embourbé dans une affaire de malversations présumées au Japon. L’affaire, qui a démarré par son arrestation au Japon en novembre, a miné la confiance au sein du partenariat franco-japonais.

L’affaire Ghosn aura aussi coûté cher aux actionnaires de Renault. Depuis l’arrestation de l’homme d’affaires, architecte de l’alliance avec Nissan et Mitsubishi qu’il a hissée au premier rang automobile mondial, l’action du constructeur français évolue à ses plus bas niveaux, aux alentours de 55 euros.

En un an, le titre Renault a perdu un tiers de sa valeur.

Certes, le groupe au losange souffre comme l’ensemble du secteur d’une conjoncture internationale morose et des bouleversements technologiques qui imposent de lourds investissements dans les motorisations électriques sans garantie de rentabilité.

Mais certains actionnaires reprochent aux administrateurs de Renault de ne pas avoir suffisamment exercé leur vigilance quant à la gestion de Carlos Ghosn.

Renault a annoncé récemment qu’il envisageait des poursuites contre l’ancien patron pour avoir engagé 11 millions d’euros de dépenses suspectes au sein d’une filiale commune avec Nissan, basée aux Pays-Bas.

Nissan en difficulté
« Les administrateurs n’ont visiblement pas exercé leurs responsabilités dans l’intérêt des actionnaires (…), permettant de fait le déclenchement de la crise récente », a estimé la société de gestion Phitrust dans un communiqué diffusé mardi.

Jean-Dominique Senard devrait être longuement questionné par les actionnaires sur sa stratégie pour l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, trois entreprises liées par des participations croisées, alors que son projet d’intégration renforcée avec Nissan, via une holding commune détenue à parité, a été rejeté au printemps par la partie japonaise.

Renault a également vu échouer un projet de mariage géant avec Fiat Chrysler (FCA) la semaine dernière, qui avait été annoncé seulement 11 jours plus tôt. Cette fusion, dite « entre égaux », devait créer le numéro 3 mondial de l’automobile et permettre à Renault de mettre la pression sur son partenaire Nissan, tout en lui offrant des perspectives de synergies renforcées.

Mais elle a échoué en raison d’un délai supplémentaire exigé par l’État français, premier actionnaire de Renault, qui a poussé les dirigeants de Fiat Chrysler à jeter l’éponge, estimant que les conditions politiques n’étaient pas réunies.

Les relations tendues avec Nissan depuis novembre et l’échec de ce mariage posent la question de l’avenir de Renault, un groupe qui à lui seul n’a produit « que » 3,9 millions de véhicules l’an dernier et dont les ventes, pour plus de la moitié hors d’Europe, ont souffert ces derniers mois des vents contraires sur les marchés internationaux.

Le constructeur français a affiché en 2018 un résultat net de 3,3 milliards d’euros, en recul de plus d’un tiers par rapport à l’année précédente, notamment à cause des difficultés de Nissan, dont Renault détient 43% du capital. Et 2019 s’annonce bien plus difficile.

Automobile

Ford annonce quatre autres rappels au Canada

Ford vient tout juste d’annoncer quatre rappels de sécurité en Amérique du Nord, dont un qui s’adresse exclusivement au Canada.

Le plus important affecte environ 1,2 million de Ford Explorer 2011 à 2017 aux États-Unis et quelque 28 000 au Canada. Ceux dont la suspension arrière a souvent l’habitude de s’articuler au complet peuvent subir un bris d’un des bras de suspension, ce qui compromettrait la maîtrise du véhicule et augmenterait le risque d’accident.

Les concessionnaires remplaceront les bras problématiques et procéderont à un alignement de la suspension arrière.

Un deuxième rappel vise des camionnettes Ford F-150 2013 de 5,0 ou 6,2 litres dont le logiciel du module de commande du moteur a été reprogrammé lors d’un précédent rappel. Le logiciel en question n’avait pas les mises à jour nécessaires pour empêcher la boîte automatique de rétrograder accidentellement en première vitesse ou pour s’assurer que le témoin de mauvais fonctionnement s’allume sur le tableau de bord.

Dans ce cas-ci, les concessionnaires vont reprogrammer le module de commande du moteur sur les 123 000 exemplaires affectés à la grandeur du continent, dont 15 200 au Canada.

Le troisième rappel concerne des fourgons Ford Econoline de 2009 à 2016 avec moteur de 5,4 litres, boîte de vitesses 5R110W et ensemble de préparation pour autobus scolaire ou ambulance. Une soudure dans le mécanisme de transmission ne répond pas aux normes et pourrait céder, entraînant des pertes de mobilité du véhicule.

Approximativement 4 300 unités en Amérique du Nord pourraient rencontrer ce problème, mais seulement 445 au Canada.

Finalement, dans les provinces de l’Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan, Ford a émis un rappel pour quelque 12 000 Ford Taurus de 2010 à 2017, Ford Flex de 2009 à 2017, Lincoln MKS de 2009 à 2015 et Lincoln MKT de 2010 à 2017. Tout comme dans le premier rappel décrit ci-haut, certains d’entre eux pourraient subir un bris d’un des bras de suspension arrière. Un accident avec blessures mineures a été rapporté à ce jour.

Les concessionnaires remplaceront les bras problématiques et procéderont à un alignement de la suspension arrière.

Automobile

La Kia Cadenza 2020 risque fort de ressembler à ceci

Contrairement aux Américains, les constructeurs automobiles coréens n’abandonnent pas leurs berlines même en ajoutant de nouveaux véhicules utilitaires à leurs catalogues.

Après avoir exploré de nouveaux horizons en 2013 avec la berline pleine grandeur Cadenza, Kia a lancé trois ans plus tard une deuxième génération. Il semble que la compagnie aime les cycles de trois ans, car un modèle entièrement redessiné est sur le point de faire ses débuts pour l’année 2020.

Des images de la future K7 en Corée du Sud (c’est le nom que porte la Cadenza dans son marché domestique) ont récemment été publiées par Kia et elles nous montrent un design très racé.

En particulier, la combinaison de la calandre tridimensionnelle et des phares amincis (avec signature à DEL), les coins hautement sculptés du pare-chocs avant (reliés par une bande contrastante qui se termine en origami) et les lignes de relief sur le capot témoignent d’une évolution dramatique.

Une ligne de toit fuyante conduit vers l’arrière où l’on remarque des angles plus affirmés de même que des feux redessinés avec motif en Z. Ces derniers sont reliés par une bande de lumière.

Pour ce qui est de l’habitacle, il fait un bond important vers le futur – évidemment pas autant que le spectaculaire concept Imagine by Kia dévoilé à Genève en mars, mais ceux qui prendront place à bord seront impressionnés. La planche de bord garnie de cuir paraît épurée et le large écran multimédia au centre est superbement intégré. Une instrumentation entièrement numérique s’immisce derrière le volant également.

Il reste à voir à quel point la version commercialisée chez nous sera différente et quel moteur l’alimentera. La première mondiale de la nouvelle Kia Cadenza 2020 devrait avoir lieu prochainement, sinon à l’automne.

Automobile

Bentley présente sa nouvelle Flying Spur

La Bentley Flying Spur de troisième génération a été présentée aujourd’hui et, si vous êtes un fan de grandes berlines sport ultra luxueuses, vous devez absolument lire ce qui suit.

Toujours conçue et assemblée à l’usine de Crewe, en Angleterre, la voiture repose désormais sur une toute nouvelle plateforme et emploie le même processus de modelage des panneaux en aluminium que la nouvelle Continental GT.

Le design extérieur a été revu de fond en comble, même si les changements sont plus évolutifs que révolutionnaires. Les phares à DEL semblables à des cristaux taillés sont maintenant accentués de chrome. De nouveaux feux arrière en coin à motif « B » et de nouvelles jantes optionnelles de 22 pouces soulignent le caractère unique de la Flying Spur, tout comme la figurine redessinée et illuminée qui surgit à l’avant du capot – une première pour ce modèle. Un toit panoramique pleine longueur est aussi disponible.

Encore plus de tout
À l’intérieur, l’empattement allongé de 130 millimètres se traduit par plus d’espace et de confort. Les sièges entièrement repensés comprennent le chauffage, la ventilation, une fonction de massage multimode et des appuis latéraux ajustables. Ils sont offerts en 15 tons de cuir.

De nouvelles boiseries et un éclairage ambiant s’ajoutent au catalogue, en plus d’un choix de trois chaînes audio (la plus puissante totalise 2 200 watts avec ses 19 haut-parleurs) et d’une foule d’options de personnalisation signées Bentley Mulliner.

L’affichage rotatif de Bentley, une première dans l’industrie, s’invite à bord de la nouvelle Flying Spur. Au démarrage de la voiture, le panneau de bois central pivote pour révéler un écran tactile HD de 12,3 pouces entièrement personnalisable. Celui-ci possède un capteur de proximité pour réagir plus rapidement aux commandes du conducteur. Une autre rotation de l’affichage fait apparaître un simple arrangement de trois cadrans analogiques.

Performance et maîtrise accrues
Sur la route, la Bentley Flying Spur bénéficie d’un nouveau châssis fait d’aluminium et d’un matériau composite ainsi que d’une architecture électronique de 48 volts. Pour la première fois sur une Bentley, les roues arrière peuvent pivoter dans la même direction que les roues avant afin d’accroître la stabilité à haute vitesse. À cela s’ajoutent un rouage intégral actif (la répartition du couple varie selon le mode de conduite choisi) et une suspension adaptative avec de nouveaux ressorts pneumatiques autorisant une plus grande plage de réglages.

Le moteur W12 biturbo de 6,0 litres dans la nouvelle Flying Spur est jumelé à une boîte à double embrayage à huit rapports qui effectue des passages plus rapides et en douceur. Il produit 626 chevaux et 664 livres-pied de couple, permettant ainsi de foncer de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 333 km/h. Pour ralentir, aucun problème avec les freins à disques avant de 420 millimètres – les plus gros au monde sur un véhicule de série. Par ailleurs, la répartition du couple varie selon le mode de conduite, allant de Confort à Sport.

Plusieurs nouvelles aides électroniques sont comprises dans la Flying Spur, dont l’assistance dans la circulation, l’assistance en ville et l’avertisseur d’angle mort. Elles complètent le filet de sécurité composé entre autres de la vision nocturne, de l’affichage tête haute et de la caméra à 360 degrés.

La nouvelle Bentley Flying Spur pourra être commandée à l’automne et les livraisons débuteront au début de 2020. Aucun détail sur le prix n’a été fourni, mais sachez que le modèle sortant se vendait à partir de 228 690 $.

Automobile

Le Mercedes-Benz GLB dévoilé en première mondiale

Saviez-vous que les VUS représentent plus de la moitié des ventes totales de Mercedes-Benz au Canada?

Comme bien d’autres, le constructeur allemand capitalise sur l’engouement populaire pour ce genre de véhicule. Hier, son tout nouveau Mercedes-Benz GLB 2020, qu’on avait aperçu sous forme de concept à Shanghai en avril, a fait ses débuts mondiaux en version de production.

Axé sur la polyvalence et les compétences hors route, il a été dévoilé dans un endroit approprié : la ville de Salt Lake City, en Utah, tout près des Rocheuses américaines.

Sept places
Malgré son gabarit compact similaire au GLC, ce tout nouveau modèle peut accueillir jusqu’à sept passagers, ce qui le rendra plus attrayant pour les familles. En fait, selon Mercedes-Benz, les deux sièges optionnels à la troisième rangée sont capables d’accommoder des adultes qui mesurent jusqu’à 1,68 mètres (5’6”).

Long de 2,83 mètres, l’empattement dépasse celui de la nouvelle CLA par quelque 100 millimètres et procure ainsi 967 millimètres d’espace pour les jambes à la deuxième rangée. Le GLB est aussi plus haut que le GLC et offre aux places avant un dégagement pour la tête inégalé dans la catégorie, au dire du constructeur.

En configuration à cinq places, le coffre possède une capacité de 560 litres qu’on peut accroître à 1 755 litres en rabattant les dossiers à plat. Dans le modèle à sept places, il rétrécit considérablement pour n’offrir que 179 litres.

Allure robuste
En termes de design, le Mercedes-Benz GLB 2020 affiche un look robuste avec ses porte-à-faux courts, ses grandes roues et ses garnitures protectrices au bas de la carrosserie. N’oublions pas les phares et les feux arrière à DEL au style unique.

À l’intérieur, des éléments tubulaires dans la section inférieure du tableau de bord et sur la console centrale accentuent l’impression de solidité. Devant le conducteur se trouve le large poste de commande avec système d’infodivertissement MBUX, affichage tête haute en couleurs, navigation à réalité augmentée et un assistant vocal qu’on interpelle en disant « Hey, Mercedes ».

Une seule version
Le moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres qui alimente le Mercedes-Benz GLB 250 4MATIC fournit une puissance de 221 chevaux et un couple de 258 livres-pied, ce dernier étant accessible de 1 800 à 4 000 tours/minute. Il est jumelé à une boîte à double embrayage à huit rapports et peut accélérer de 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. Le rouage intégral qui l’accompagne de série varie la distribution du couple entre les essieux avant et arrière en fonction du mode de conduite sélectionné : 80/20 en mode Éco ou Confort et 70/30 en mode Sport.

Grâce à des systèmes de caméras et de radars améliorés, le GLB peut analyser la route jusqu’à une distance de 500 mètres et même offrir une conduite semi-autonome dans certaines situations. Par ailleurs, il peut adapter sa vitesse avant un virage, une intersection ou un rond-point à l’aide du régulateur DISTRONIC avec assistance active de distance.

Fabriqué au Mexique, le nouveau Mercedes-Benz GLB 2020 arrivera sur le marché canadien vers la fin de la présente année. Son prix sera annoncé à l’approche de sa mise en vente.

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