Automobile

15 trucs pour économiser sur l’essence

La consommation d’essence d’un véhicule dépend évidemment de son poids et de sa mécanique, mais vos habitudes de conduite y sont aussi pour quelque chose.

Voici quelques pratiques à adopter pour espacer vos arrêts à la pompe.

L’écoconduite, vous connaissez?

Enseignée dans les cours de conduite automobile, l’écoconduite prône la douceur en accélération et en freinage. En plus de conserver une distance raisonnable avec le véhicule qui se trouve devant le sien, l’écoconduite recommande de maintenir sa vitesse de croisière.

Dosez l’utilisation du climatiseur

L’utilisation du climatiseur peut faire grimper de 20% la consommation d’essence. C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’ouvrir les fenêtres en ville. En revanche, sur l’autoroute, il est plus économique d’utiliser le climatiseur que de baisser les fenêtres.

Ne faites pas le plein n’importe où ou n’importe quand

D’un moment à l’autre dans une semaine et d’un secteur à un autre, le prix du litre d’essence peut grandement varier. Pour vous aider à magasiner votre carburant, CAA-Québec a mis en place l’outil Info Essence qui vous indique le prix réaliste que vous devriez payer en fonction de l’endroit où vous vous situez.

La fidélité, ça paie!

Les différentes bannières des pétrolières proposent des cartes de fidélité. Bien que les rabais ne soient pas astronomiques, c’est un moyen comme un autre. Et l’effort requis est plus que minime. Chaque cent économisé est un cent de plus dans vos poches.

L’entretien, c’est la clé

Une voiture qui n’est pas adéquatement entretenue peut consommer jusqu’à 25% plus d’essence. Ne remettez pas au lendemain la prise de rendez-vous pour votre voiture. Vous pourriez en payer les conséquences à chaque plein.

Vos pneus sont bien gonflés?

Un pneu pas assez ou trop gonflé peut faire augmenter la consommation de votre véhicule. Ainsi, assurez-vous que la pression d’air des pneus correspond à celle recommandée par le manufacturier. L’information se trouve notamment sur l’étiquette dans l’intérieur de la portière du conducteur.

Ne trimballez pas tout votre bataclan

À quoi bon conserver le support à ski en plein été? Il en est de même pour l’attirail de pique-nique en hiver. Ne transportez pas avec vous des objets inutiles. En allégeant votre voiture, vous éviterez de faire grimper votre consommation. Une augmentation de 1% de l’essence brûlée s’observe pour chaque 25 kilogrammes supplémentaire.

N’achetez pas n’importe quel véhicule

Si vous achetez un véhicule utilitaire sport ou une camionnette, ne vous plaignez pas de la consommation élevée d’essence. Si vous avez deux véhicules à votre domicile, n’hésitez pas à emprunter celui qui est le moins énergivore pour vos plus longs trajets.

La voiture hybride est une possibilité

En 2019, le marché automobile propose bien plus de véhicules hybrides que lors de l’introduction de ce type de motorisation au tournant de l’an 2000. Ça peut être une excellente solution de rechange . Il en est de même pour les voitures hybrides rechargeables. Pour ne plus consommer d’essence du tout, l’achat d’un véhicule entièrement électrique peut être envisagé.

Ne vous déplacez pas n’importe quand

Grâce à des applications comme Google Maps et Waze, vous pouvez planifier vos déplacements et éviter d’être coincé dans un bouchon. Vous pouvez aussi en profiter pour combiner vos commissions.

Le chauffe-moteur, votre allié!

D’après CAA-Québec, l’utilisation d’un chauffe-moteur en hiver vous permettra d’économiser environ 15% d’essence pour des trajets de 20 kilomètres ou moins.

Coupez le moteur si vous ne roulez pas

En hiver, il est recommandé de préchauffer le moteur. Cependant, une durée de 30 secondes suffit. Autrement, il est inutile de laisser un moteur tourner si vous ne roulez pas. Il consomme entre 1,1 et 4 L à l’heure lorsqu’il est au ralenti.

L’ordinaire est extraordinaire

Les mythes entourant l’essence sont nombreux. Alimenter votre voiture avec de l’essence super lorsque le manufacturier ne le recommande pas revient au même que si vous jetiez votre argent par les fenêtres. À l’inverse, il est déconseillé d’utiliser de l’essence ordinaire si votre voiture exige du super. Informez-vous quant aux besoins de votre voiture.

Soyez méfiants des gadgets

Une multitude de gadgets sont disponibles sur Internet pour réaliser des économies de carburant. Or, après avoir réalisé divers tests, CAA-Québec a conclu qu’aucun de ces bidules n’apporte un réel rendement.

L’auto n’est pas le seul moyen de transport

La voiture n’est pas le seul moyen de transport. Lorsque cela est possible, privilégiez le transport en commun, la marche ou le vélo. Le covoiturage peut également être une option intéressante.

Automobile

Sondage : l’imprudence des conducteurs est en hausse

Malgré les confinements et le télétravail rendus nécessaires par la pandémie de COVID-19, le Québec va terminer l’année 2020 avec plus de décès et de blessures graves sur les routes qu’en 2019, si l’on se fie aux statistiques de la Société de l’assurance automobile du Québec.

Les conducteurs sont-ils plus stressés et distraits dans le contexte actuel? Selon un sondage réalisé à la mi-décembre par l’Association canadienne des automobilistes (CAA), une majorité de Canadiens (56 %) affirme percevoir que les comportements dangereux se multiplient sur la route depuis la fin des vacances estivales.

C’est le cas pour les excès de vitesse (35 %), la conduite agressive (32 %) et l’utilisation du cellulaire au volant (30 %). COVID ou pas, le risque est toujours aussi présent.

« On remarque un faux sentiment de sécurité chez les conducteurs ces temps-ci. Avec moins de véhicules sur les routes en raison de la pandémie, certains automobilistes pensent qu’ils peuvent conduire de façon plus téméraire », affirme Ian Jack, vice-président aux affaires publiques du CAA.

La situation ne devrait pas s’améliorer à court terme, la saison froide étant propice aux conditions routières variées et changeantes. Au fait, avez-vous bien préparé votre véhicule pour l’hiver? Ne manquez pas de cliquer sur le lien pour quelques rappels et conseils utiles. Ou encore, découvrez nos 10 bons trucs à adopter sur la route en hiver.

« Avec l’hiver qui s’installe et dans un contexte où tant d’automobilistes conduisent moins fréquemment, il est plus que jamais essentiel de redoubler de prudence et d’adapter sa conduite aux conditions hivernales souvent imprévisibles », renchérit Marco Harrison, directeur de la Fondation CAA-Québec.

Quelques conseils

L’organisme partage d’ailleurs ses propres conseils à ceux qui doivent prendre la route dans les prochaines semaines :

  •  Prenez le temps qu’il faut pour vous rendre à destination. Les conducteurs pressés sont plus enclins à la prise de risques et de possibles fâcheuses conséquences pour eux, mais aussi pour les autres.
  • Programmez votre GPS et votre liste de lecture musicale avant de partir. Rien de mieux que de prévenir les distractions au volant en les réglant avant le départ.
  • Faites attention aux piétons et aux cyclistes. Avec une visibilité parfois réduite, établissez un contact visuel avec les piétons et surveillez vos angles morts pour les cyclistes.
  • Déneigez bien votre auto. Avant de partir, retirez toute la neige et la glace de vos vitres, miroirs et phares. Les « igloos mobiles » sont un danger public et leurs propriétaires s’exposent à une amende salée.
  • Allumez vos feux et phares non seulement pour éclairer votre chemin convenablement, mais aussi pour vous assurer d’être bien vu par les autres usagers de la route.

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Chevrolet Corvette 2020 : grande fierté américaine

Voilà, c’est fait! La nouvelle Chevrolet Corvette 2020 s’est dévêtue de sa tenue de camouflage pour se dévoiler sous son plus beau jour. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle en met plein la vue.

Une gueule à couper le souffle, des proportions complètement distinctes de celles de la C7 ainsi qu’un moteur central s’affichant à travers cette lunette débordante d’exotisme sont venues frapper l’imaginaire. Celui de 1 500 convives, qui ont pu admirer pour une première fois la voiture dévoilée dans un hangar de Santa Ana, en Californie.

Évidemment, le coup d’œil à cette nouvelle Corvette a immédiatement donné lieu à d’innombrables questions. Par exemple, allait-on conserver le modèle de précédente génération sur le marché? Allait-on offrir une version décapotable? Et surtout, quel est le prix de cette nouvelle Corvette, qui semble vouloir rivaliser avec les plus exotiques voitures européennes?

Alors non, la Corvette C7 ne poursuivra pas sa carrière. Pour elle, c’est le chant du cygne. Sachez d’ailleurs que si vous êtes amateur de ce modèle, le moment est venu de faire des affaires en or, GM souhaitant les liquider en proposant de gros rabais.

La décapotable? Pas avant 2021, comme le veut d’ailleurs la tradition. Puisque depuis l’arrivée de la C4 en cours d’année 1983, GM a toujours fait saliver sa clientèle un peu plus longtemps avant de dévoiler sa version décapotable. Et il en sera de même pour la C8 (Corvette de huitième génération).

Quant à son prix, GM Canada annonce un PDSF de 69 998 $. Considérant que la Corvette 2019 affiche un prix de base d’environ 65 000 $, il s’agit d’une hausse somme toute minime compte tenu de tous les changement apportés. Parce que même si la voiture a désormais des visées internationales, il est hors de question pour GM de la rendre inaccessible auprès de ceux qui l’ont toujours vénérée.

Avec cette nouvelle mouture, la Corvette 2020 change complètement d’approche dans l’optique de séduire une clientèle qui ne l’aurait jamais considérée dans le passé. Le marché a prouvé que les plus jeunes acheteurs de voitures sport ne considèrent pratiquement jamais la Corvette, se dirigeant plutôt du côté des marques allemandes, notamment chez Porsche. Chevrolet vise donc à corriger le tir avec une voiture qui pourrait à la fois plaire aux amateurs de la Corvette, mais aussi à ceux qui recherchent de la performance, du style, du luxe et une qualité de finition exceptionnelle.

À ce propos, GM a énormément insisté lors de sa présentation sur le fait qu’il leur fallait offrir un habitacle aussi extraordinaire que bien ficelé. Un environnement qui transpire la haute couture et la technologie de pointe. La nouvelle Corvette propose d’ailleurs un choix de garnitures intérieures composé d’aluminium véritable et de fibre de carbone, pouvant se trouver au dos de certains sièges. D’ailleurs, Chevrolet propose un choix de trois types de sièges, allant des baquets axés sur le confort au siège conçu pour la conduite sur circuit. Un choix de six teintes intérieures et de plusieurs teintes de surpiqûres est également proposé, afin que l’acheteur puisse personnaliser l’habitacle selon ses goûts.

Évidemment, le panneau de toit targa est de retour. Il s’agissait d’une exigence de la part des précédents propriétaires de Corvette, qui pourront comme par le passé opter pour un toit de couleur assorti, en fibre de carbone ou transparent.

Inspirée de la course et de l’aéronautique
Voilà comment les stylistes de Chevrolet présentent le design de la nouvelle C8, qui affiche des proportions bien différentes de ses devancières. Jadis caractérisée par un long museau très agressif, la nouvelle Corvette conserve néanmoins ses ailes proéminentes et ses phares qui, tout compte fait, rappellent ceux de la C6. La très longue partie arrière vient cependant confirmer la présence d’une mécanique positionnée derrière les occupants, transformant aussi la gestion de l’espace cargo. En effet, la C8 propose aujourd’hui un coffre avant ainsi qu’un espace cargo arrière, qui n’est toutefois pas aussi volumineux que par le passé. Or, soyez sans crainte, vous pourrez aisément y placer deux sacs de golf, une autre exigence des actuels acheteurs de Corvette.

Évidemment, difficile de ne pas effectuer un parallèle avec des modèles comme l’Acura NSX et l’Audi R8. Deux véhicules certes beaucoup plus onéreux, mais qui se trouvent pourtant dans la mire de Chevrolet. Il faut cependant savoir que ce type de configuration a fait l’objet de nombreuses études de style au cours des précédentes décennies, la première Corvette à moteur central ayant été imaginée il y a plus de 60 ans. Puis, uniquement dans les années 80, deux concepts aujourd’hui mythiques ont été présentés, soit la Corvette Indy et la CERV III.

Le cœur de la bête
Les rumeurs font toujours état d’un V8 de 5,5 litres qui pourrait accueillir la turbocompression, voire même l’hybridation. Mais en attendant, GM conserve son petit bloc moteur V8 de 6,2 litres, lequel a été retravaillé pour offrir une puissance de 495 chevaux. Rappelons que ce moteur ne fait appel à aucune suralimentation, ce qui en fait le seul V8 du genre offert dans le segment.

Pour l’accompagner, Chevrolet a développé en collaboration avec Tremec une boîte séquentielle à double embrayage à huit rapports, qui sera la seule offerte. On dit donc adieu à la boîte manuelle, que les acheteurs choisissaient pourtant à hauteur d’environ 20%. Pour expliquer ce choix, GM évoque la complexité technique que représentait l’installation d’une telle boîte, en conjoncture avec ce nouveau châssis qui accueille, rappelons-le, un moteur en position centrale.

Sur papier, cette boîte contribuerait toutefois à obtenir des performances de très haut niveau, avec un temps d’accélération de moins de trois secondes pour le 0-96 km/h (0-60 mi/h). Sur le plan technique, la Corvette voit son centre de gravité abaissé de 10 mm. Un peu plus lourde que par le passé par quelques dizaines de kilos, la voiture affiche aujourd’hui une distribution de poids de 40% à l’avant et de 60% à l’arrière.

On fait aussi appel à de très larges pneumatiques arrière de taille P305/30ZR20 pour assurer une traction maximale et une extraordinaire tenue de route. Cela dit, le fait que la traction soit si exceptionnelle s’explique par le fait que le moteur soit positionné au-dessus des roues, créant ainsi un contrepoids qui amplifie le niveau d’adhérence. Sachez à ce propose que ce seul détail a su convaincre les ingénieurs de la Corvette de passer au moteur central, puisque les lois de la physique rendaient très difficile l’amélioration des performances sur une voiture à moteur avant et à roues motrices arrière.

Reposant sur une toute nouvelle structure d’aluminium, la Corvette se démarque par un tunnel central dont la structure est faite de fibre de carbone, permettant ainsi de renforcer sa rigidité structurelle tout en maximisant le dégagement au niveau des portières. On retrouve également une structure de pare-chocs conçue en fibre de carbone, ainsi que des cuves pour les coffres avant et arrière faites de résine ultra légère.

Le mode Z!
Avec la Corvette 2020, plusieurs groupes d’options de performances seront offerts afin de plaire aux conducteurs les plus exigeants. Les ingénieurs ont ainsi créé une application baptisée Z Mode, lequel s’active via un bouton placé à la gauche du volant. Ce dernier permet de modifier les paramètres de gestion du moteur, de la boîte de vitesses, de la suspension magnétique, de la direction et des différents systèmes d’assistance à la conduite. Même la sonorité de l’échappement y passe, pour des sensations encore plus exceptionnelles.

Pourquoi le Z Mode? Tout simplement parce que ce dernier combine l’ADN de différents ensembles offerts chez la Corvette au fil des ans, ce qui inclut les appellations Z51, Z06 et ZR1. Imaginons également que la lettre Z constitue un hommage à Zora Arkus-Duntov, père fondateur de la Corvette.

Que propose l’option Z51, qui risque d’être commandée par une majorité d’acheteurs? Une suspension avec ressorts manuellement réglables, des freins de plus grande dimension, un rapport de pont spécifique, un système de refroidissement accentué des freins et du moteur ainsi qu’un échappement moins restrictif.

Même si la nouvelle Corvette se veut la plus performante jamais produite par Chevrolet, GM insiste aussi sur son côté pratique et sur le confort qu’elle procure. Une voiture qui serait plus conviviale, plus facile à conduire, qui impressionnerait par sa douceur de roulement et par son insonorisation.

Passage obligé
Pour certains amateurs, il pourrait s’agir de la mort de la « vraie » Corvette. Car même si cette voiture propose des traits esthétiques rappelant les précédents modèles, il est clair que l’approche n’est plus la même. Une voiture qui pourrait donc choquer quelques puristes, mais qui risque néanmoins de séduire une majorité d’amateurs, tout en attirant l’attention de ceux qui la considéraient jadis comme kitsch. Parce qu’il faut l’admettre, la Corvette traîne avec elle une image encore péjorative aux yeux de certains.

Chose certaine, nombreux sont ceux qui se battront pour mettre la main sur les premières éditions, qui débarqueront d’ici la fin de l’année. Un combat de coqs que les concessionnaires devront gérer avec doigté, pour ne pas se mettre à dos ceux qui n’auront d’autre choix que d’attendre les modèles 2021. Gageons que d’ici là, la C8 nous aura dévoilé d’autres surprises.

Rappelez-vous d’ailleurs que GM a toujours su garder en haleine les adeptes de la Corvette, qui ont pu découvrir chaque année de nouvelles options, de nouvelles versions, avec toujours plus de puissance et de performance. Et soyez certains que la C8 ne fera pas exception à la règle.

Terminons en mentionnant que Chevrolet compte commercialiser la Corvette dans plus de 100 pays à travers le monde, et ce, dès l’an prochain. Certains processus d’homologation sont toujours en cours, mas GM confirme qu’on fabriquera pour la première fois des Corvette avec volant à droite, destinés sans doute aux marchés de l’Angleterre, de l’Asie et de l’Australie.

Chose certaine, les employés de l’usine de Bowling Green au Kentucky ne chômeront pas!

Automobile

Subaru et Lexus ont les clients les plus fidèles, selon JD Power

Vendre des véhicules attrayants et de qualité est une chose, mais s’assurer qu’ils soient assez fiables et durables pour que les clients en redemandent en est une autre.

Et on sait que des clients fidèles sont plus susceptibles de recommander la marque à leurs parents et amis qui magasinent pour un nouveau véhicule à leur tour.

Quelles sont les compagnies automobiles qui affichent le plus haut taux de fidélité en 2019? La firme américaine J.D. Power vient de publier les résultats de sa toute première étude sur la question.

« La fidélité des clients est peut-être la mesure la plus importante pour les constructeurs, car elle englobe plusieurs facteurs qui poussent les clients à devenir des ambassadeurs de la marque, affirme Tyson Jominy, vice-président des données et de l’analyse chez J.D. Power. Lorsqu’une marque arrive à créer un lien émotionnel avec les clients par le contenu, les capacités ou le niveau de prestige de ses véhicules, ces personnes risquent beaucoup plus d’acheter un autre véhicule de la même marque dans le futur. »

Le classement
La fidélité des clients est calculée selon le pourcentage des propriétaires qui choisissent la même marque quand vient le temps d’échanger leur véhicule ou d’en acheter un nouveau.

Selon l’étude de J.D. Power, qui se réfère aux transactions effectuées de juin 2018 à mai 2019, Subaru domine l’industrie toute entière avec un taux de fidélité de 61,5%.

Parmi les marques populaires, elle devance Toyota (59,5%), Honda (57,7%), Ram (56,2%) et Ford (54%) dans cet ordre. Kia, qui trône au sommet de l’étude de qualité initiale 2019 de J.D. Power, rate le top 5 de justesse avec un taux de fidélité de 49,4%.

À l’autre bout du classement, on retrouve smart (14,3%), Chrysler (14,4%), Fiat (16,5%) et Dodge (16.8%), loin derrière les autres.

Du côté des marques de luxe, Lexus se classe première avec un taux de fidélité de 47,6%. Elle est suivie par les quatre Allemandes, soit Mercedes-Benz (44,2%), BMW (43,6%), Porsche (43,5%) et Audi (43,3%).

À l’inverse, les acheteurs de véhicules de luxe sont le moins fidèles envers Jaguar (20,6%), INFINITI (32,1%) et Volvo (33,3%).

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Lexus fête son 30e anniversaire

LIBERIA, Costa Rica – Quand les constructeurs automobiles japonais ont pris le marché mondial d’assaut dans les années 80, ils ont largement dominé le segment des petites voitures en Amérique du Nord. Trois de ces constructeurs ont décidé de poursuivre sur leur lancée en tentant de renverser le marché des voitures de luxe.

Honda était le premier à se jeter à l’eau, créant la marque Acura, suivie quelques années plus tard par Nissan et Toyota, ayant respectivement fondé Infiniti et Lexus. Jusqu’à maintenant, c’est cette dernière qui a connu le plus grand succès.

Lexus est apparue aux États-Unis en 1989, au Canada un an plus tard, et commercialise actuellement ses véhicules dans 90 pays. Elle propose quelques voitures, mais comme la plupart des marques de luxe, elle mise lourdement sur une gamme étoffée de multisegments et de VUS.

Tout a débuté avec la Lexus LS 400 1990, ciblant directement la Mercedes-Benz Classe S et la BMW Série 7. Toutefois, durant le processus d’élaboration de la marque, la compagnie a cité avoir vu une opportunité grandiose d’offrir aux consommateurs une nouvelle et rafraîchissante expérience d’achat. Et la fiabilité du produit, une lacune dans les bagnoles de luxe.

Un groupe d’employés chez Toyota a été formé tôt en 1984, sous la supervision du président Eiji Toyoda et de l’ingénieur en chef Ichiro Suzuki, et le projet d’une nouvelle voiture porte-étendard a été baptisé Circle F. On a établi des objectifs élevés, tels qu’une vitesse de pointe de 250 km/h, un coefficient de traînée de 0,28 – beaucoup de voitures d’aujourd’hui ne peuvent toujours pas atteindre ce niveau d’aérodynamisme – et un niveau de bruit dans l’habitacle de 58 décibels alors que la voiture roule à 96 km/h (60 mi/h). « Circle F doit élever la marque, pas seulement de façon marginale, mais assez pour altérer la perception globale… et séduire les acheteurs de voitures de luxe », a précisé la compagnie lors d’une présentation aux médias au Costa Rica – un marché dans lequel Lexus s’est introduit en 2012, avec un seul concessionnaire jusqu’à maintenant.

Selon Lexus, plus de 450 prototypes ont été construits, 2,7 millions de miles d’essais sur route ont été effectués et 1 400 ingénieurs ont contribué au projet. Lors du processus de développement, la stratégie de marketing a exigé la création d’un réseau de concessionnaires séparé de celui de Toyota, et un nouveau nom de marque. La berline LS 400 a finalement été dévoilée au Salon de l’auto de Detroit en 1989, et 81 concessionnaires ont ouvert leurs portes aux États-Unis lors de la première année.

Aux côtés de la LS 400 pleine grandeur, on retrouvait la berline intermédiaire ES 250, qui n’était pas vraiment pas aussi innovatrice que la LS, mais qui s’avérerait un choix plus abordable pour les consommateurs désirant découvrir ce que la marque avait à offrir.

La LS s’est rapidement distinguée, mais Lexus a dû émettre un rappel concernant le feu de frein central à l’arrière, le module du régulateur de vitesse et une connexion mal fixée de l’alternateur. Des rappels, ce n’est jamais une bonne chose, surtout pour une marque qui tente de s’établir. Par contre, les concessionnaires Lexus ont pris les choses en main. Au lieu de demander aux 8 000 premiers acheteurs de rapporter la voiture au garage, on a pris rendez-vous avec les clients afin de leur rendre visite chez eux, effectuant la réparation sur place ou prêtant une LS 400 de courtoisie pour la durée de la réparation du rappel. Chacun de ces clients a également reçu une lettre d’excuses signée à la main. Une situation qui aurait pu s’avérer désastreuse pour Lexus a été transformée en coup de circuit marketing.

Le coupé SC, la berline GS et le VUS grand format LX ont été ajoutés à la gamme quelques années plus tard, mais la prochaine innovation pour Lexus aura été le lancement du RX 300 intermédiaire en 1999. La marque se vante d’avoir commercialisé le premier véhicule multisegment de luxe au monde, construit sur l’architecture de la ES. À l’époque, tous les autres utilitaires de luxe proposaient un design de châssis sur cadre.

Les ventes du RX ont décollé instantanément, tandis que les clients ont été séduits par le comportement routier d’une voiture, l’espace intérieur, la position de conduite élevée et l’habitacle bien garni. Quelques années plus tard, le RX est devenu le premier utilitaire de luxe à motorisation hybride. Aujourd’hui, le RX est le modèle le plus vendu chez Lexus au Canada, suivi de près par le NX compact, arrivé sur le marché pour le millésime 2015. À l’échelle mondiale, le RX a représenté 29% des ventes chez Lexus en 2018 (199 000 unités), et le NX, 25% (172 000 unités). La marque s’attend à ce que le Lexus UX 2019 accumule des ventes d’environ 80 000 unités au travers le monde cette année.

La berline compacte IS a été introduite en 1999, conçue pour rivaliser avec des modèles bien établis dans son segment, comme la BMW Série 3. La berline hybride HS 250h a également été lancée, mais n’a pas fait long feu au Canada et aux États-Unis (2010 à 2012), les ventes n’ont jamais levé. À l’époque, Lexus proposait aussi la GS 450h, une berline hybride de performance misant sur une cavalerie de 339 chevaux, alors que la berline ES 300h hybride est apparue pour l’année-modèle 2013.

La compagnie souligne qu’il y a environ dix ans, et malgré l’introduction de la berline de performance compacte Lexus IS F 2008, les membres de la presse automobile ont mentionné à Akio Toyoda, petit-fils du fondateur Kiichiro et nouveau président de Toyota, que les véhicules Lexus étaient devenus ternes et offraient peu en matière d’agrément de conduite. Fouetté par cette critique, Toyoda a urgé son équipe de concevoir des véhicules plus engageants. Ce qu’elle a fait.

La sous-marque de performance F SPORT est apparue, soutenue par le lancement de l’époustouflante supervoiture Lexus LFA 2011. Elle dispose d’un V10 atmosphérique de 4,8 litres, développant 552 chevaux, lui permettant d’atteindre 100 km/h en 3,7 secondes. Seulement 500 unités de la LFA ont été construites pour le monde – deux d’entre elles se trouvent entre les mains du propriétaire de la concession Lexus au Costa Rica.

Aujourd’hui, la gamme nord-américaine de Lexus est composée de quatre berlines, deux coupés, trois VUM et deux VUS. Une variante décapotable du coupé Lexus LC vient tout juste d’être annoncée au Festival de vitesse Goodwood de cette année, et sera mise en vente l’an prochain. On retrouve aussi d’autres modèles dans des marchés étrangers, comme la fourgonnette Lexus LM en Chine. La marque a même commercialisé un luxueux bateau nommé LY 650.

Trente ans après que la LS 400 porte-étendard soit introduite, Lexus se prépare pour la prochaine étape. Au cours des prochaines années, des modèles avec des motorisations hybrides, hybrides rechargeables, 100% électriques et à pile à combustible seront lancés, de même qu’un système de conduite semi-autonome de niveau 2 pour l’autoroute. D’ici 2025, Lexus sortira 10 véhicules électrifiés, dont au moins un pour chaque modèle. Lexus planche également sur des moteurs électriques intégrés aux roues, une technologie de direction électronique (steer-by-wire) et ce qu’elle appelle des essieux électriques (e-axles). Au prochain Salon de l’auto de Tokyo, Lexus dévoilera un véhicule concept 100% électrique.

Nous avons demandé à Brian Bolain, directeur général des communications stratégiques pour Lexus à l’échelle internationale – qui travaille pour la compagnie depuis plus de 30 ans –, ce qui manque à la gamme en ce moment. Sans hésiter, il a répondu : un VUS à hautes performances pouvant rivaliser avec de telles machines vendues par Audi, BMW et Mercedes-Benz. Dans un futur pas trop lointain, verra-t-on apparaître un NX F ou un RX F, muni du V6 biturbo de 416 chevaux de la LS 500? C’est purement spéculatif, bien entendu, mais pourquoi pas?

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Le Mercedes-AMG GLC 43 revient plus puissant pour 2020

Comme vous le savez sans doute, le Mercedes-Benz GLC a été modernisé pour 2020, tant le VUS que le Coupé. Nous les avons essayés en Allemagne dernièrement et ils nous ont vraiment séduits, en particulier l’irrésistible GLC 63 S 4MATIC+.

Si vous recherchez une option de performance plus raisonnable qui se loge entre cette bête de 503 chevaux et la version de base développant 255 chevaux, vous serez heureux d’apprendre que le Mercedes-AMG GLC 43 4MATIC est de retour lui aussi avec une série d’améliorations, dont un moteur plus musclé.

Il s’agit spécifiquement d’un V6 biturbo de 3,0 litres que les ingénieurs d’AMG ont gonflé à 385 chevaux, une hausse de 23 chevaux par rapport à l’ancien. Le couple reste toutefois à 384 livres-pied. Une boîte AMG SPEEDSHIFT à neuf rapports, elle aussi retravaillée, s’occupe de livrer des passages plus rapides.

Le GLC 43 4MATIC 2020 accélère de 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes – 4,9 pour être exact. Il n’est donc pas plus explosif que le modèle 2019 malgré la cavalerie accrue.

Privilégiant le train arrière, le rouage intégral 4MATIC signé AMG Performance s’assure de fournir une motricité optimale en tout temps. Par ailleurs, les cinq modes de conduite (Glissant, Confort, Sport, Sport+ et Individuel) sont maintenant jumelés au système de contrôle de l’agilité AMG DYNAMICS et il est encore plus facile de les différencier par leurs réglages.

Au niveau du design, pas de doute, le GLC 43 4MATIC appartient bel et bien à la famille Mercedes-AMG. La calandre exclusive à AMG avec ses ailettes verticales chromées, les seuils de portières accentués et le diffuseur arrière qui intègre les deux paires d’embouts d’échappement parlent d’eux-mêmes.

Les roues AMG de 20 pouces en alliage léger peuvent être remplacées par l’un ou l’autre des ensembles de jantes en option mesurant jusqu’à 21 pouces. Ajoutons que les phares et les feux arrière à DEL ont tous été redessinés.

À l’intérieur, outre le nouveau système d’infodivertissement MBUX, le fait saillant est sans contredit le volant AMG de nouvelle génération. Disponible en cuir nappa, ce dernier présente une base plate, des sections perforées pour faire mieux respirer les mains, des coutures rouges contrastantes et des palettes de vitesses galvanisées. De nouveaux boutons de commande peuvent être utilisés pour changer l’affichage du bloc d’instrumentation et celui de l’écran multimédia par un glissement horizontal ou vertical.

Le Mercedes-AMG GLC 43 4MATIC 2020 sera en vente au Canada vers la fin de l’année. Son prix devrait rester similaire, soit à partir de 62 500 $.

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Nissan Micra 2019 : pari gagné

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Nissan a gagné son pari : commercialiser la petite Micra sur le marché canadien, alors que les Américains la boudaient.

À ce jour, un peu plus de 47 000 Micra ont trouvé preneur au pays, permettant ainsi à Nissan de se tailler une place enviable dans le segment.

On peut évidemment expliquer le succès de la Micra par sa bouille sympathique, mais il est clair que la mise en marché et les campagnes publicitaires aguichantes lui ont permis de rejoindre une clientèle de tout âge, en quête d’un moyen de transport à la fois charmant et économique.

Nissan a même poussé l’audace jusqu’à créer une série de courses, la Coupe Micra, qui roule sa bosse depuis maintenant cinq ans, et dans laquelle la compétition est très forte. Ne vous attendez toutefois pas à d’extraordinaires prestations de voiture sport de la part de la Micra, puisque son mandat premier est bien sûr de vous déplacer sans tracas et à bon compte. Or, est-ce réellement une bonne affaire?

Pour 2019, il faut d’abord savoir Nissan a légèrement simplifié la gamme Micra. Ainsi, on propose une version de base S sans climatisation, puis une version SV mieux équipée, laquelle offre désormais de série la boîte automatique. Il en va de même pour la version SR, d’apparence sportive, qui n’a pas non plus de boîte manuelle. Maintenant, si l’écart de prix entre les modèles S et SV peut sembler énorme (5 110 $), vous réaliserez que le mode de financement impacte énormément sur le prix final. Par exemple, Nissan affiche un taux de financement de 5,29% pour cinq ans sur la version S, mais de seulement 1,5% sur la version SV. Même chose pour la location, nettement plus avantageuse sur les versions SV et SR. Ainsi, la version S ne devient alléchante qu’en payant comptant.

Sur le plan financier, la Micra demeure néanmoins une bonne affaire. Parce qu’elle est fiable, peu coûteuse à l’achat comme à l’entretien, et parce qu’elle conserve une bonne valeur de revente. Les marchands de véhicules d’occasion savent d’ailleurs que ces petites voitures se vendent d’un claquement de doigt, surtout en version SV ou SR. Seule la consommation d’essence vient assombrir le tableau, étant même plus élevée que celle d’une Nissan Altima à rouage intégral. Il faut donc prévoir une moyenne de 7,7 à 8 litres aux 100 km avec cette voiture, conséquence d’une technologique mécanique fiable, mais plutôt archaïque.

Bye bye Versa!
Avec la disparition prochaine de la Versa Note, il est clair que Nissan mettra davantage d’énergie dans la commercialisation de la Micra, avec nous pour encore au moins 18 mois. Et parce que plusieurs manufacturiers ont récemment abandonné le segment, cela permet à Nissan de répondre à la demande. Une demande de moins en moins forte, j’en conviens, mais qui ne disparaîtra pas complètement du jour au lendemain, surtout si quelques constructeurs alimentent le créneau.

Joliment tournée, la Micra propose néanmoins un habitacle drôlement plus austère, où la qualité des matériaux nous ramène plusieurs années en arrière… Heureusement, l’âge vénérable de la voiture nous prouve maintenant que ces derniers sont résistants, mais il est clair qu’en comparaison à la Chevrolet Spark, la Micra accuse un retard à ce chapitre.

Mine consolation, Nissan a récemment ajouté un peu d’équipements de série à la Micra. Rien d’extraordinaire, sauf que la technologie Bluetooth ainsi que la caméra de recul avec radio à écran tactile sont aujourd’hui de série, ce qui explique d’ailleurs une hausse du prix de quelques centaines de dollars. Alors non, la Micra n’est plus vendue à 9 998 $, mais bien à 10 488 $.

Pouvant accueillir quatre personnes (parce que cinq, on oublie!), la Micra offre l’avantage d’une puissance capable de composer avec une masse supérieure à bord. lI faudra dans ce cas adapter sa conduite, en considérant notamment des distances de freinage plus longues. Or, avec 109 chevaux, la Micra se tire toujours bien d’affaire. Les accélérations ne se font pas dans le silence le plus total, mais étant donné la catégorie, l’insonorisation ne constitue pas un irritant. Cependant, la boîte automatique à quatre rapports, même si plus agréable qu’une automatique à variation continue, affecte la consommation d’essence. Une consommation plus élevée que la Versa Note, pourtant plus grande, mais qui fait appel à une boîte CVT. Et sachez qu’en comparaison avec la Spark, la Micra est facilement 15% plus gourmande.

Énergique, la Micra est étonnamment amusante à conduire. Minimaliste, certes, mais diablement efficace pour se faufiler en milieu urbain. En quelque sorte, cette voiture nous ramène à l’époque des Toyota Yaris Hatchback de 2004 et 2005, avec ce même ADN sympathique. Reste maintenant à voir si la Micra sera aussi durable, puisque les Yaris de cette époque roulent toujours et ont su prouver leur durabilité.

Terminons en mentionnant qu’avec la Micra, il est fortement recommandé d’effectuer un traitement antirouille dès la première année, les modèles 2015-2016 montrant déjà de petits signes de faiblesse à ce chapitre.

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