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Notre nordicité au cinéma

Par Simon Cordeau

Pour vous plonger dans notre nordicité, pourquoi ne pas vous emmitoufler dans une couverture bien chaude, avec un chocolat chaud, pour (re)voir ces classiques hivernaux de notre cinéma. Feu de bois en option.

La Guerre des tuques (1984)

Une allégorie naïve et réjouissante sur la guerre, la violence, la mort et la magie de l’enfance. Deux groupes d’amis se livrent une guerre de boules de neige, avec une immense forteresse. Le jeu commence candidement, mais l’acrimonie s’installe peu à peu entre les deux groupes. Pour moi, toute la philosophie du peuple québécois est résumée dans cette maxime intemporelle : « La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal! »

Les Boys (1997; 1998; 2001; 2005)

Si vous n’avez pas encore vu cette série culte du cinéma québécois… qu’est-ce que vous attendez? Suivez cette querelleuse, invraisemblable mais attachante équipe de hockey amateur dans ses péripéties, pour sauver la Brasserie Chez Stan, au tournoi de Chamonix (comme Astérix ou comme grand prix?), pour sauver la brasserie encore, puis perdue dans le bois pour former l’esprit d’équipe. Avec des grandes pointures d’ici, comme Rémy Girard, Pierre Lebeau, Marc Messier, Serge Thériault, un jeune Michel Charette et j’en passe, le rire est garanti.

La bête lumineuse (1982)

Documentaire réalisé par Pierre Perrault, disponible sur le site de l’Office national du film (ONF), La bête lumineuse suit un groupe de chasseurs bien de chez nous. Perrault sait capturer avec brio et authenticité les vantardises, les conflits et les vulnérabilités de ce groupe d’amis. Suivez ces chasseurs qui cherchent la camaraderie, la poésie ou la sainte paix dans cette forêt, en attendant de voir apparaître, au loin, l’évasive bête lumineuse.

Ski in the Valley of the Saints (1944)

Pour un petit goût du ski d’autrefois dans les Laurentides, visionnez Ski in the Valley of the Saints, un court documentaire (20 minutes) de 1944, en couleurs, aussi disponible sur le site de l’ONF. Accompagnez un petit groupe de randonneurs habillés trop chic et trop légèrement pour du sport hivernal, alors qu’ils découvrent les paysages champêtres des Pays d’en Haut, leurs pentes de blanc immaculé et la montée essoufflante du mont Loup Garou. On peut même y apercevoir le P’tit Train du Nord…

Et vous? Quel classique du cinéma québécois représente, pour vous, notre nordicité?

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