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Notre journaliste critique Lou et Sophie

Par Ève Ménard

En début d’année, j’ai dévoré avec mon amie cette mini-série de six épisodes d’une quarantaine de minutes. Initialement, j’avais peu d’attentes pour cette énième œuvre dépeignant un passage entre l’adolescence et le monde adulte marqué par une quête de liberté. 

Je lui ai finalement donné une chance, surtout parce que Hugo Dumas avait critiqué très favorablement cette série. Celle-ci a finalement surpassé toutes mes appréhensions : c’est drôle, touchant, réfléchi et, étonnamment, pas si prévisible qu’imaginé. 

Ce Thelma et Louise version adolescente se consacre au quotidien mouvementé de deux adolescentes de 17 ans, Lou et Sophie, qui choisissent de prendre une année sabbatique entre la fin de leur secondaire et leur entrée au cégep. Leur quête de liberté prend forme à travers une vieille auto vintage, baptisée Dolorès, que les deux meilleures amies du monde achètent pour 1000 $ à leur dealer de drogue qui aime se prélasser dans sa piscine en lisant Le boys club de Martine Delvaux. 

J’adore les œuvres culturelles qui se penchent sur l’amitié au féminin. Dans la deuxième saison de Fourchettes – une autre de mes séries coups de cœur – Sarah-Maude Beauchesne la décrit comme « une sorte d’amour qui ne meurt pas ».

Cet amour inconditionnel et sain entre Lou et Sophie transcende les nouvelles rencontres, les conflits familiaux ou les remises en question. Et surtout, leur amitié s’élève toujours au-dessus des relations avec les garçons – heureusement! – et n’est jamais basée sur celles-ci. 

D’un côté, on retrouve une Sophie extravertie, énergique et toujours à la recherche de sensations fortes, et de l’autre, une Lou plus introvertie et renfermée, à l’air plutôt bête. Et pourtant, leur amitié est fusionnelle. Parfois même un peu trop, ce qui brime leur identité individuelle et leurs ambitions personnelles. C’est d’ailleurs cet élément, qui transparait notamment dans la manière dont se termine la série, qui m’empêche de lui donner une note parfaite. 

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1 Comment

  1. rejean st-laurent

    Il y avait tellement de mots et d’expressions anglaises que je ne comprenait pas, et je suis francophone. j’ai passé mon temps sur internet a savoir les définitions de ces mots .Un très bon film,,,

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