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Artiste adulée. Maman. Femme. Marie-Mai, désormais trois dans une!

Par Martine-laval

Marie-Mai est notre icône québécoise de la pop. Pendant plus de dix ans, elle s’est renouvelée disque après disque et a ébloui ses fans à chaque spectacle. Mais voilà que l’artiste passe le cap de la trentaine, devient maman et se libère d’un carcan. Entrevue à cœur ouvert avec une Marie-Mai qui a toujours autant à offrir, mais sur un autre ton.

Alors que l’album de son retour après quatre ans s’intitule « Elle et moi », on s’imagine fort bien qu’Elle représente la petite Gisèle qui a influencé sa maman dans sa transformation. « Elle et moi, c’est la dualité entre la femme et l’artiste que je suis et tous les changements qui se sont opérés au cours des dernières années. J’ai travaillé dur sur ma quête d’équilibre entre l’artiste et la personne que je suis. Ma fille représente la ‘’colle’’ qui réunit maintenant ces deux facettes. »

Depuis ses 18 ans, alors qu’elle débutait dans le métier à Star Académie, et dans les années qui ont suivi, Marie-Mai est devenue un personnage plus grand qu’elle-même. Criblée d’attention et d’admiration, la chanteuse n’a pas eu le droit à l’erreur et bien que la perception du public face à l’artiste puisse encore être celle de l’infaillibilité, il en est  autrement aujourd’hui pour la principale intéressée. « Je ne recherche pas la lumière à toutes les heures du jour. Je me sens bien dans mon intimité, ma forêt. Et ça, c’est un aspect de ma personnalité que j’ai découvert dans les dernières années. Je me donne le droit de ne pas être infaillible, d’être imparfaite, vulnérable et de m’assumer dans mes forces comme dans mes faiblesses. »

Alors qu’elle s’est séparée de tout ce qui composait sa vie précédente et qu’elle s’est accordée le temps de se retrouver, Marie-Mai émerge dans sa trentaine avec le grand besoin de se redéfinir en tant que femme et artiste. « J’avais besoin de cette pause pour me remettre en question et trouver les gens avec qui j’avais envie de travailler. Ça a pris le temps qu’il a fallu, mais je reviens prête, plus forte, et convaincue à 300% que je suis à la bonne place, au bon moment, entourée des bonnes personnes. »

Nouvel homme, nouveau lieu de vie, nouveau rôle de maman, affirmation de son être profond, Marie-Mai voit la vie sous un autre angle. « J’étais en constante création, toujours à décider à l’avance de ce que j’allais faire dans quatre ou cinq ans. C’était devenu aliénant. Puis, j’ai senti la dichotomie entre ce que je faisais dans la vie, ce à quoi j’aspirais, la personne que je sentais être et ce qui se passait réellement. Il fallait remettre les pendules de mon cœur et de mes ambitions à l’heure. »

Et c’est au cours de cette pause que la nouvelle vie de Marie-Mai a émergé. Ce fut la rencontre avec le musicien et directeur musical David Laflèche, l’installation de leur nid dans les Laurentides et la venue de leur enfant.

« C’était très clair dès le début de la relation avec mon chum qu’on voulait créer une famille. Gisèle est arrivée très rapidement et ça m’a emplie de bonheur, moi qui ai cru pendant des années que le bonheur était relié à ma carrière. »

Le bonheur de la maman est désormais directement relié à celui de son enfant, tout comme ses nouvelles priorités d’ailleurs. Au lieu de vouloir être un bon modèle pour les jeunes du Québec, elle a envie maintenant d’être d’abord un bon modèle pour sa fille, sachant que par ricochet, tout s’ensuivra. Sans pression sur les épaules, Marie-Mai désire avoir du plaisir dans tout ce qu’elle accomplit et profiter de chaque moment.

La passion demeure, mais c’est désormais en équilibre avec sa vie personnelle qu’elle veut la vivre.

 

Ses coups de cœur laurentiens

Marie-Mai affectionne particulièrement le Saint-Sau Pub Gourmand qu’elle trouve fort sympathique, et le Café White sur la rue de la Gare, à Saint-Sauveur, où le café est si bon et le couple propriétaire si aimable.

Avec son chum David, ils aiment se retrouver au Old Orchard Pub, sur la Principale à Saint-Sauveur, et après une excursion dans ce coin-là, ils aiment faire une halte au Café de la Gare à Mont-Rolland.

Quand vient le temps de faire trempette et relaxer, c’est au Polar Bear que ça se passe.

Quant aux boutiques, Marie-Mai trouve toujours de jolies choses à son goût chez Pot Pourri et Vie de chalet, à Saint-Sauveur.

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