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TCC : trois lettres qui changent des vies

Par Rédaction

« Ne te laisse pas tomber ». Voilà le slogan de la Semaine québécoise du traumatisme craniocérébral 2022 du 15 au 21 octobre dernier. Cet impératif rappelle la première cause des TCC au Québec et encourage les personnes affectées par un traumatisme craniocérébral à continuer d’avancer.

Le Centre d’aide aux personnes traumatisées crâniennes et handicapées physiques des Laurentides (CAPTCHPL) est un organisme communautaire autonome fondé en 1997. Sa mission est de faciliter l’intégration sociale des personnes vivant avec un traumatisme crânien et des adultes autonomes aux prises avec un handicap physique.

CAPTCHPLLe traumatisme cérébral, généralement appelé traumatisme craniocérébral (TCC), est une blessure physique atteignant le tissu cérébral. Ce traumatisme peut être léger, modéré ou sévère et, selon les cas, il peut porter atteinte aux os crâniens en produisant une fracture, mais il n’est pas rare qu’il ne laisse aucune trace visible sur la peau ou les os crâniens alors qu’il y a réelle atteinte du cerveau.

L’ensemble des séquelles peut modifier la personnalité de la personne traumatisée et nuire à ses habiletés sociales et ses relations avec son entourage.

Depuis 25 ans, le CAPTCHPL facilite l’intégration sociale des personnes vivant avec un tel traumatisme. Actif dans les huit MRC des Laurentides (Antoine- Labelle, Laurentides, Pays-d’en-Haut, Rivière-du-Nord, Argenteuil, Thérèse-De Blainville, Deux-Montagnes et Mirabel), l’organisme sait que les séquelles visibles ou invisibles entraînent bien souvent des préjugés et des deuils. Pour pallier cela, l’organisme cherche donc à atteindre cinq objectifs pour ses membres : promouvoir leurs intérêts, briser leur isolement, soutenir les familles, accompagner les membres dans le respect de leurs droits, et sensibiliser la population à cette réalité traumatique. Elle offre les mêmes services aux personnes en situation de handicap physique n’ayant pas accès à un organisme consacré à leur condition dans leur région.

Nathalie Robert, intervenante en loisirs adaptés, souligne que « la force de l’organisme est de donner de l’espoir et qu’il faut aller au-delà des obstacles physiques et cognitifs ».

Actuellement plus de 200 membres profitent des services de l’organisme. Il est financé par des partenaires récurrents tels que la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), le Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, la Fondation Martin-Matte (selon les projets), la Fondation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec pour le volet « Répit » et le ministère des Transports du Québec avec son Fonds de la sécurité routière (par projet).

Outre les chutes (souvent liées au vieillissement), les accidents de la route, les sports et même les agressions peuvent causer un TCC. Souvent les nombreuses séquelles nuisent à la réinsertion des personnes dans la société. L’organisme offre à cet égard différents types d’intervention (individuelle, de groupe ou de nature psychosociale), une relation d’aide, une écoute active dans un but d’inclusion sociale et même des groupes d’entraide et de socialisation.

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