« Plusieurs Jérômiens vous aurons à l'œil M. Duchesneau » – Gilles Robert
« Saint-Jérôme avait la chance d’être dans le pouvoir et nous sommes encore dans l’opposition. Plusieurs Jérômiens vous aurons à l’œil, M. Duchesneau, et je suis l’un d’eux. Vous allez devoir vous occuper des enjeux locaux, » a prévenu le député péquiste sortant, Gilles Robert.
Une cinquantaine de personnes s’étaient réunies au restaurant La Caravelle pour soutenir la candidature de M. Robert. « Votre présence est très réconfortante. Ce n’est pas la fin du monde. Ce serait tentant d’être frustré et négatif, mais je n’irai pas dans ces eaux là. Je ne suis pas amer. J’ai de la difficulté à comprendre ce qui s’est passé. Je pensais pouvoir achever des projets, mais une majorité de Jérômiens en ont décidé autrement. Quelque chose se termine ce soir, mais au niveau de l’amitié, les choses vont se poursuivre. »
Questionné à savoir ce qui a permis à M. Duchesneau de l’emporter selon lui, M. Robert cible sans hésiter la visibilité du candidat vedette. « On a fait ce qu’on a pu, mais le phénomène médiatique était omniprésent. La vedette a battu le gars du coin. Ce qu’il a fait avec l’Unité Anti-Collusion a frappé l’imaginaire des gens du coin. Ça a fait la différence pour moi, parce qu’on ne me voyait pas dans les nationaux. J’ai ravalé à plusieurs reprises. »
Se disant « déchiré » entre sa défaite et la victoire de son parti, M. Robert a tenu à féliciter sa chef Pauline Marois qui devient la première première ministre de l’histoire du Québec.
Gilles Robert a suivi la campagne électorale chez lui, avec sa femme Danielle Boyer. Visiblement déçu, son fils, Guillaume Boyer Robert, avait de la difficulté à contenir ses émotions. « Guillaume est l’un de ceux qui m’a influencé à me lancer en politique. Il m’a beaucoup aidé cette année dans la campagne. »
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