Luxorama en faillite : les espoirs s’amenuisent
Par LpbwLes espoirs des quelque 180 travailleurs de Luxorama de retourner au boulot s’amenuisent. Lundi, le fabricant d’armoires de cuisine situé à Saint-Jérôme est tombé en faillite officiellement et les appels d’offres débuteront d’ici quelques jours.
Le porte-parole des travailleurs de Luxorama, Mario Desmarais, était peu optimiste pour la suite des choses. « Les espoirs ne sont pas très élevés. Les employés sont inquiets, certains m’appellent en pleurant », dit-il.
Plus le temps passe, plus les chances de relance de l’entreprise diminuent, souligne M.Desmarais. « Ça fait déjà deux semaines que Luxorama a fermé ses portes… », laisse-t-il tomber. Il y a une semaine, celui-ci affirmait que les clients pourraient passer chez les compétiteurs.
Selon lui, le scénario idéal serait la relance de l’entreprise par l’ancien propriétaire Serge Chartrand. « S’il reprenait l’entreprise, ça serait pour redonner du travail aux employés. M.Chartrand a déjà fait son argent », dit-il. Malgré tout, les pourparlers entre M.Chartrand et les propriétaires, Gilles et Serge Dumoulin, n’ont pas abouti.
Mario Desmarais s’inquiète qu’une entreprise de l’extérieur des Laurentides achète Luxorama, ce qui mettrait une croix sur les 180 emplois à Saint-Jérôme. Selon lui, des fabricants d’armoires de cuisine de Bromont ou Sainte-Sabine pourraient être intéressés par Luxorama.
Le maire Gascon et le CLD reste confiant
Le CLD Rivière-du-Nord espère toujours un dénouement positif pour l’entreprise vendue aux frères Dumoulin l’an dernier. « Il y a toujours de l’espoir. Même si 100 emplois sont conservés, ça serait bien », affirme Michel Gauthier, directeur général du CLD.
Celui-ci reste prudent quant à un éventuel investissement du CLD pour aider un futur acheteur. « Nous ne sommes pas la banque du Canada. Nous avons déjà investi 150 000 $ dans Luxorama et nous risquons de le perdre. Mais si plusieurs jobs peuvent être conservés, ce sera à voir », affirme-t-il.
La semaine dernière, le maire de Saint-Jérôme, Marc Gascon, était confiant d’une relance. « Nous ne sommes pas en mode fermeture, mais en mode solutions », avait-il lancé suite à une rencontre avec des gens impliqués dans le dossier.
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