Lancement de la biographie de Maxime Farago à Saint-Jérôme

Par Lpbw

Maxime Farago a lancé sa biographie « Un peu d’amour, beaucoup de peine », lundi soir, au Restaurant La Caravelle.

 Il y présentait un mini spectacle avec ses amis artistes. Une soirée de retrouvailles et d’émotions. Une soirée qui a pris des allures de voyage dans le temps et dans sa jeunesse à l’image du livre. Un premier lancement qu’il a souhaité dans la région où il a demeuré. Maxime Farago a étudié à la Polyvalente.

 À travers ce livre, Maxime invite le lecteur dans les coulisses du milieu artistique tout en racontant sa quête, celle de l’amour d’un père. La préface du livre est signée par le journaliste et ami de Maxime, Roger Sylvain. Plusieurs fois, lors de la soirée le chanteur a d’ailleurs souligné que ce livre n’existerait pas sans Roger Sylvain, un homme qui a marqué tous les artistes présents.

L’histoire de Maxime Farago est particulière. Il vit  son enfance et son adolescence sans connaître l’identité de son père. Longtemps sa mère lui laisse croire que ce dernier est décédé lorsqu’il était très jeune. Au moment où il commence sa carrière de chanteur, on lui trouve des ressemblances avec Johnny Farago. Un test d’ADN viendra confirmer l’affiliation des deux hommes. Un père qui l’a longtemps ignoré. Johnny Farago a mis bien des années avant de reconnaître Maxime comme son fils.

«Un bon gars, très talentueux et honnête, qui mérite l’estime du milieu artistique et de son entourage»

Le chemin de Maxime Farago n’aura pas été facile comme l’indique le titre de sa biographie : « Un peu d’amour, beaucoup de peine ». Néanmoins, le chanteur est aimé de ses pairs. Les témoignages lors de la soirée de lancement parlaient de sa ténacité, de son talent, de sa gentillesse.Pour Maxime Farago, le plus beau cadeau qu’il aura reçu est un nom de famille, celui de Farago. Après avoir pleuré, nié, s’être révolté, la seule façon pour lui de garder son père vivant encore très longtemps a été par sa musique, ses chansons, ses succès. «Je le porterai avec fierté jusqu’à mon dernier jour. Je voudrais tant que tu sois fier de moi. Tu m’as donné ton nom, je vais tenter de me faire un prénom.»

 Roger Sylvain, en parlant de Maxime Farago, écrit : «J’ai connu Maxime Marshall alors qu’il effectuait ses premiers pas dans l’univers du show-business. Il m’a d’abord été présenté comme un fils caché de René Angélil. Dès notre première rencontre, en l’écoutant me raconter son histoire et en le regardant bouger, j’étais convaincu qu’il était, non pas le fils de René Angélil mais bien celui de Johnny Farago. […]. Sauf que j’avais devant moi un p’tit gars de 22 ans qui, depuis son enfance, cherchait son identité.À la suite de la réponse de sa mère qui avouait avoir eu une relation avec Johnny Farago, je me suis attribué comme mission de lui donner un père.»

 Émile Poulin : Maxime Farago «Un peu d’amour, beaucoup de peine ». 265 pages. Édition La Plume d’Oie.

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