(Photo : Courtoisie)
Karine Bonneau, de Sainte-Sophie, la fondatrice et propriétaire de Sainte Saucisse, lors de sa présentation à l’émission Dans l’œil du dragon, le 1er mai.
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Karine Bonneau : un exemple de détermination

Par Journal-le-nord

Dans l’œil du dragon

Françoise Le Guen – L’histoire de l’entrepreneure de Sainte-Sophie, Karine Bonneau, un bel exemple de courage, de résilience et de détermination a su toucher le cœur des Dragons.

 

Isabèle Chevalier et Nicolas Duvernois ont embarqué dans l’aventure avec une entente de 20 000 $ pour 25 %. La demande de la jeune femme de 29 ans, fondatrice de Sainte Saucisse, était initialement de 15 000 $ pour 20 %.

« En tant qu’entrepreneur, réussir pour réussir ne m’intéresse pas, mais réussir pour faire en sorte d’avoir un impact sur la société, c’est ce qui me fait vraiment triper », a souligné Nicolas Duvernois, le Dragon que Sainte Saucisse a fait pleurer. « Juste le fait que tu sois là, tu as gagné », a mentionné Isabèle Chevalier.

Depuis l’émission Karine Bonneau reçoit une incroyable vague d’amour. « Je n’aurais pas pensé que ça allait toucher autant de gens. Créer un engouement comme ça c’est assez fou ». Pour elle, faire l’émission a été un dépassement à bien des niveaux. Comme d’aborder des sujets qui sont tabous, et ce à grande échelle. « Je ressors de cette magnifique aventure le cœur rempli, la tête haute, et grandi ! »

Et depuis ça bouge ! « On va avoir de nouveaux points de vente dont à Saint-Jérôme où les produits sont disponibles au Marché Les Étals depuis le 4 mai, et à Blainville sous peu. Je me fais contacter par des commerçants et beaucoup de gens recherchent mes produits ».

Rien n’est impossible

Parce que Sainte Saucisse, c’est d’abord et avant tout une histoire magnifique d’une entrepreneure qui était dans la rue il y a quelques années et a réussi à s’en sortir.

« Souvent l’entrepreneuriat est associé à de grands accomplissements ou au fait qu’on ne peut pas démarrer une entreprise parce qu’on n’a pas d’argent ou un entourage adéquat. Mais ce n’est pas parce que vous n’avez pas les personnes autour de vous qui sont prêtes à vous financer que c’est impossible de le faire. La seule chose qu’il faut se mettre en tête, c’est l’objectif que tu veux atteindre. Peu importe d’où tu viens, en notant que tu sois prêt à y mettre l’effort et à défoncer des barrières, ça va arriver d’une manière ou d’une autre ! »

Karine a passé une bonne période de son adolescence dans la rue. Elle en est sortie à 18 ans. C’est pour cette raison qu’elle a décidé d’être partenaire avec les Auberges du cœur « C’est confirmé, on est avec eux. Un événement va se tenir en juin. Ils m’ont tellement aidé et c’est aussi une façon passer le message que venir d’un milieu défavorisé n’empêche pas de devenir qui on veut être dans la vie ! »

L’aventure

Résidente de Sainte-Sophie depuis 9 ans, l’entrepreneure veut définitivement révolutionner le monde de la saucisse. C’est après la découverte des allergies multiples de sa fille que Karine a décidé de mettre sa carrière en parodontie de côté afin de fusionner deux de ses passions soit ses enfants et la cuisine.

« J’ai deux enfants et ma petite dernière c’est avéré être poly allergique. J’ai dû apprendre à m’adapter. Les épiceries étaient un casse-tête et je me suis rendu compte que le marché n’était vraiment pas adapté pour les personnes qui avaient de multiples intolérances ». Alors, elle se lance. « On a eu l’idée fin 2015 et on a commencé à prospecter début 2016 (son mari Sébastien est son bras droit). Finalement on a vu que les gens étaient prêts et qu’il était important de faire un produit savoureux que les gens soient contents de consommer parce que c’est bon ».

Pour elle, il est primordial aussi d’utiliser aussi les produits locaux du Québec, dans la mesure du possible.

Et maintenant ?

Karine Bonneau, aimerait pouvoir aider des jeunes ou toucher d’autres personnes qui sont ou étaient dans la même situation qu’elle. « On n’est pas voué à vivre ça toute sa vie. C’est ce que j’aurais aimé qu’on me dise. Quand on se sent seul, laisser à nous-mêmes, on a besoin de se faire prendre par la main et d’entendre que ça ne va pas durer, qu’on doit s’accrocher et que c’est juste un moment à passer ! » Au niveau entrepreneurial, sa priorité est de développer les points de vente.

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