« J’ai toujours voulu être acteur», Michel Laurin
Par Lpbw
Du karaté au cinéma il n’y a eu qu’un pas pour Michel Laurin, qui a désormais accompli ses deux rêves, créer des écoles de karaté et faire du cinéma.
Un pas qui a emprunté la voie des arts martiaux dans un premier temps, qui l’a ensuite conduit à s’ouvrir sur le monde du cinéma en général puis à la production de films.
Depuis maintenant 20 ans en Californie, Michel Laurin passe quatre fois par année par Saint-Jérôme, dans le cadre de stages de l’école Shindo Budo Kwai, qu’il a fondée dans les années 1980. Gilles Labelle, un de ses premiers élèves en est le responsable. «J’ai fondé l’école à mon retour du Japon où j’ai passé deux ans avec des maîtres en arts martiaux, pour apprendre».Il existe maintenant plus de 20 dojos Shorinjiryu Shindo Budo Kwai au Canada en plus des dojos qui se sont ajoutés aux États-Unis, au Chili et en Australie. Tous sous la direction de Kyoshi Michel Laurin, 8ème Dan, six fois champion du Monde Koshiki (combat de karaté plein contact) et trois fois champion du Japon. Le fondateur possède un peu plus de 30 ans d’expérience en karaté do.
30e anniversaire et 15e compétition internationale de karaté
Arrivé à Dorval le 25 mai, Michel Laurin était de passage à Saint-Jérôme pour une célébration toute particulière, celle du 30e anniversaire de l’école de Saint-Jérôme et pour la 15e compétition internationale de karaté.
Une compétition qui s’est déroulée dimanche 29 mai, à la Polyvalente, en présence de 400 compétiteurs venus de différents pays, Allemagne, Russie, Algérie, Australie, États-Unis et Canada. Sa fille de 15 ans, Shannon Laurin, ceinture noire 3e dan, a d’ailleurs remporté la première place dans la catégorie – Poids inférieur à 135 livres
Los Angeles, Hollywood, le cinéma
« J’ai toujours voulu faire du cinéma, depuis que j’ai 14 ans, nous confie Michel Laurin ».À son actif, le film «Ninong», sorti en Thaïlande, un film d’horreur «Aswang» (The white Lady), en juillet 2011 il partira aux Philippines tourner un autre film d’horreur.
Il a également tourné «Project 12», un documentaire de science-fiction (échange extra terrestre et humain, basé sur des documents top secret de l’armée américaine. (Area 51 au Nevada). «Je viens de terminer de tourner «Rachel», nous explique-t-il. J’ai fait des entrevues avec des personnes de la ville à côté de la zone Area 51, une ville de 75 habitants.» Sans compter des doublages en français de Georges St-Pierre, un projet avec Lou Diamond Phillips, «Les aventures d’Elvis Bash» une comédie dans laquelle son fils Jean-Michel Laurin joue également. Lui aussi est champion de karaté tout comme sa sœur Shannon. (Michel Laurin a 5 enfants). « J’adore revenir ici, je suis toujours heureux d’être à Saint-Jérôme. Ici, c’est mes racines, mes amis, ma famille», conclut le karatéka.