De gauche à droite :  Bruno Laroche

La COOP santé des Falaises accueille deux nouveaux médecins

Par Lpbw

En décembre dernier, la COOP santé des Falaises à Prévost a tenu une conférence de presse pour officialiser la gestion de la clinique de Saint-Hippolyte en collaboration avec le Groupe de médecine de famille (GMF).

Cette prise en charge de la COOP vise à donner un élan au recrutement médical ainsi qu’à établir une bonne gestion financière. Ces deux objectifs, la COOP, avec en tête son directeur général Michel Beauchamp, s’y attaque depuis l’automne 2012.

Alors qu’au début du mois de décembre six médecins pratiquaient aux cliniques de Prévost et Saint-Hippolyte, il y en a maintenant huit. « Un médecin s’est ajouté dans chaque clinique », affirme M.Beauchamp, qui cherche toujours à en attirer d’autres. Dans un contexte de pénurie de médecins, ce n’est toutefois pas chose facile.

Un peu comme le film québécois La Petite séduction, la COOP doit user des charmes de la région, notamment, pour attirer les médecins. Le fait de pouvoir compter sur des équipements modernes et un aménagement adapté à la pratique médicale sont aussi des incitatifs pour les professionnels de la santé.

Afin d’assurer sa survie, les revenus financiers sont nécessaires. Selon M.Beauchamp les finances se portent bien, mais cet aspect reste toujours un défi pour la COOP. La cotisation des membres représente 40 % des revenus tout comme celle des médecins. Le dernier 20 % sont les dons des entreprises. « Si 75 % des membres paient leur cotisation ( 75 $/ année), on va être correct », estime Michel Beauchamp. La COOP compte quelque 3 850 membres.

Avec l’amélioration et l’augmentation de l’offre des services prévue au cours des prochaines années, la COOP voit grand pour ses deux centres de service. « À long terme, on veut qu’il y ait de la place pour tout le monde à Prévost et Saint-Hippolyte », a lancé en décembre dernier, Jean-François Couillard, président de la COOP santé des Falaises.

Rappelons que le projet d’une COOP santé à Prévost a vu le jour en 2011 et est issu d’une consultation populaire où les aînés de la municipalité ont exprimé leurs besoins de services médicaux à proximité. Sans ce projet, certaines personnes nécessitant des soins auraient pu quitter leur village.

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