Nathalie Prud’homme s'est fait tatouer un phoenix au maquillage permanent

« Il faut faire confiance à la vie !»Nathalie Prud’homme

Par Lpbw

«Je suis très honorée et très fière. C’est gratifiant d’avoir reçu le vote du public. D’autant qu’il y avait de super bonnes candidates qui le méritaient aussi,» nous partage Nathalie Prud’homme, Femme d’exception des Laurentides du mois de février, un concours présenté par Cime et le Journal Le Nord.

Un hommage à son courage, ses implications, son altruisme. Nathalie Prud’homme est une battante. «J’ai la foi, je crois au miracle et la vie continue. Il ne faut pas baisser les bras. Je sème des graines qui vont finir par donner quelque chose. J’affronte. Il faut être en avant au lieu de suivre. Je n’ai pas le temps de bougonner, je vais à l’essentiel,» exprime Nathalie, qui suit actuellement des traitements en chimiothérapie pour un 4e cancer. Des métastases au foie, un cancer incurable que la chimiothérapie ne peut que ralentir. « J’ai appris qu’il me restait 18 mois à vivre, au mieux quatre ans,» dévoile Nathalie qui reste positive malgré tout, malgré la fatigue des traitements, après s’être battue contre trois autres cancers. « Il faut faire confiance à la vie!»

«Je le vis au jour le jour. C’est déstabilisant de savoir ça! »

«J’ai deux enfants, Charlie-Ève et Hugo. Ils me motivent et font en sorte que je passe une belle journée. C’est vrai que ce 4e cancer en 6 ans, la chimiothérapie, la radiothérapie, les opérations, ont fait que mon corps et mon mental sont fatigués. Je n’ai plus beaucoup d’énergie, mais je ne lâche pas. Je le vis au quotidien. Je voyage les jeunes à l’école. Je prends soin de moi. J’ai arrêté de travailler. Je peins, j’écris. «Je le vis au jour le jour. C’est déstabilisant de savoir ça. »

Un espoir la chimiothérapie expérimentale

« Pour le moment, je suis une chimiothérapie approuvée. Dans trois semaines, mon oncologue en saura plus et on pourra éventuellement rechercher les meilleurs protocoles expérimentaux pour moi dans d’autres pays.» En attendant, Nathalie Prud’homme peint, écrit et continue de s’impliquer. Elle sera encore cette année présidente d’honneur pour le Mois de la jonquille de la Société canadienne du cancer (SCC). « En 2011, je me suis beaucoup impliquée dans différents organismes et projets. Ça a été déterminant dans ma vie. Je continue ! »

Une exposition cet automne

«Le 8 mars dernier, je me suis fracturée la jambe en faisant du ski. J’ai commencé à peindre à ce moment-là. Une chance que j’ai la peinture, ça me repose le cerveau, sinon je pense tout le temps. Peindre me permet d’être dans le moment présent. Et j’ai des projets. Les projets, ça tient en vie. Je prépare une exposition pour l’automne et j’écris un petit journal, ma vie au quotidien depuis mon diagnostic, les pensées du jour. J’aimerai le publier et le présenter en même temps que mon vernissage. Je voudrais laisser cela.»

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