Le nouveau Bell 429. Photo: Bell Helicopter

Bell Helicopter en compétition avec ses voisins?

Par Mychel_lapointe

Est-on en droit de se demander si Bell Helicopter et Bombardier de même que Pratt & Withney sont en compétition pour s’approprier la main-d’œuvre qualifiée pour leur usine respective de Mirabel?

La question se pose à la lumière des propos du président de Bell Helicopter Textron Canada, M.Barry Kohler, tels que rapportés par le quotidien La Presse dans son édition du week-end dernier.

Faisant allusion au fait que Bombardier prendra de l’expansion avec l’assemblage de la CSeries et que Pratt & Withney Canada fabriquera une nouvelle ligne de moteurs à Mirabel. M.Kohler a déclaré qu’« ils vont employer plus de 3 000 personnes dans de nouvelles installations à la fine pointe de la technologie, alors que notre usine, bien qu’excellente, a 25 ans et aurait besoin d’être rafraîchie. Nous sommes heureux d’accueillir de nouveaux voisins, ça va renforcer la région, mais en même temps, nous devrons offrir des emplois compétitifs pour pouvoir attirer des employés et les garder chez nous ».

Transfert au Mexique

M.Kohler faisait cette déclaration la semaine dernière alors que dans le cadre d’un discours prononcé devant l’Association québécoise de l’aérospatiale jeudi soir dernier, il annonçait que Bell Helicopter a commencé à transférer certaines activités de Mirabel à sa nouvelle usine de Chihuahua au Mexique.

M.Kohler soulignant, selon ce qu’on peut lire dans La Presse, que « cette décision avait été difficile, mais nécessaire, pour préserver la compétitivité de l’entreprise ».

Les activités transférées, explique-t-on, concernent particulièrement la fabrication de certaines composantes du Bell 429, le plus récent appareil de Bell Helicopter.

On évalue que la décision n’a pas de répercussions sur les emplois à l’usine de Mirabel qui compte actuellement 1 800 employés en comparaison de 1 600 à pareille date l’an dernier.

«Avec la reprise de l’économie, nous espérons qu’il y aura amplement de travail pour tout le monde. Ce ne sont plus les mises à pied qui nous empêchent de dormir, mais le besoin de nous assurer que nous trouverons les employés dont nous aurons besoin au Québec et que la chaîne d’approvisionnement pourra suivre le rythme. Ce sont quand même des problèmes plus intéressants que ceux des dernières années » de dire Barry Kohler.

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