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En route pour l'Équateur

Par Lpbw

SAINT-JÉRÔME. Le 31 décembre prochain, 16 étudiants du Cégep de Saint-Jérôme et deux accompagnatrices s’envoleront vers l’Équateur pour une aventure humanitaire unique. Ils y resteront deux semaines. Un projet de solidarité internationale, un peu particulier puisqu’il a été organisé très rapidement lorsqu’ils ont dû changer de destination à la dernière minute à cause du virus Ebola qui sévit au Cameroun.

Le groupe atterrira à Quito, la capitale, mais n’y restera pas. Les jeunes seront en effet amenés à se déplacer dans différents endroits, plus spécifiquement dans la partie centrale de l’Équateur, afin de réaliser plusieurs projets en aide humanitaire. Ils ont d’ailleurs une liste de différents travaux qu’ils pourraient faire, par exemple sur une terre de café équitable, la construction d’un kiosque artisanale, un chemin de pierre, etc.

Dépaysement

Guillaume Dandurand, Fanny Lévesque et Jessica Dalier, trois des 16 participants, nous ont parlé de leur vision de ce voyage avant leur départ, non sans fébrilité. « On veut être déstabilisé, vivre la différence, le choc culturel », nous partage Guillaume Dandurand, étudiant en techniques d’interventions.

Les étudiants s’attendent à un dépaysement le plus total, veulent décrocher, « on veut tous apprendre quelque chose de nouveau sur nous, sur les autres et sur le monde », disent-ils d’une seule voix.

Fanny Lévesque, étudiante en travail social, Jessica Dalier, étudiante en soins infirmiers, de leur côté, nous parlent aussi du sentiment de dépassement de soi de la découverte d’une autre culture ; « on veut s’impliquer, sortir de notre vie quotidienne, de nos habitudes. »

Jessica insiste sur la notion du don de soi à d’autres gens. « Ici on ne pense pas à l’importance de l’eau par exemple.» Pour elle ce voyage lui permettra d’aider des gens moins bien nantis financièrement et découvrir leurs richesses, leurs valeurs, «j’espère apprendre d’eux ».

Et, pour l’accompagnatrice Mélanie Morand, qui est déjà partie deux fois en Afrique en 2012 et 2013, l’important est que tout le monde aille bien durant le voyage, sans anicroche, et revienne à bon port, en pleine forme.

Il restera une petite barrière : la langue espagnole, « au Cameroun , on parlait français », nous explique Mélanie Morand. Pour la petite histoire, en Équateur en plus de l’espagnol les autres langues utilisées sont celles des Amérindiens de la Sierra le kichwa et le shuar.

Le groupe dormira chez les familles du coin. Les étudiants ont fait de nombreuses collectes de fonds afin de financer leur voyage.

Ce projet du Cégep de Saint-Jérôme a débuté il y a douze ans à Cuba. Ensuite, les projets se sont déroulés en Afrique pendant cinq ans. « Au Cameroun, on a travaillé sur une pépinière, on a instauré des fours à combustion lente. L’année dernière, en République dominicaine, ils ont installé une flotte de vélos et ont travaillé sur un circuit touristique, » explique Mélanie Morand

Page Facebook du projet au https://www.facebook.com/camerounSAC?fref=ts

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