Un périmètre de sécurité a été établi autour de l'Assemblée nationale du Québec.
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Branle-bas policier et militaire à Québec en lien avec la fusillade d'Ottawa

SÉCURITÉ. La fusillade survenue au parlement d’Ottawa en matinée a rapidement eu des répercussions à la grandeur des grandes villes et capitales provinciales du pays. À Québec, très tôt le niveau de sécurité a été relevé autour de l’Assemblée nationale ainsi que de la Citadelle.

Les forces policières combinées de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont rapidement été dépêchées vers les principaux sièges du pouvoir politique dans la capitale québécoise. Les convois de véhicules balisés ont pris d’assaut les principales artères routières, en direction du centre-ville où les sirènes ont retenti jusqu’à ce que les effectifs se positionnent.

Le mauvais souvenir de l’attaque de l’Assemblée nationale dans les années 1980 a fait affluer les policiers autour du siège du gouvernement du Québec. Plusieurs véhicules de la SQ y sont postés et l’édifice est bouclé à toute intrusion.

Des hélicoptères de l’armée canadienne ont aussi été aperçus dans le ciel de Québec, au-dessus du fleuve Saint-Laurent. Les deux appareils ont atterri à la Citadelle de Québec. Une procédure qui répond sans doute à un protocole de sécurité, sinon à venir cueillir le lieutenant-gouverneur du Québec pour le conduire dans un milieu gardé secret. Les mesures de sécurité ont également été rehaussées du côté de la base militaire de Valcartier.

Les médias font le pied de grue, pour transmettre des informations qui tombent au compte-goutte.

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