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Le "Gourmet sauvage" s'installe à l'ancienne pisciculture

Par Lpbw

SAINT-FAUSTIN-LAC-CARRÉ – Entreprise québécoise qui récolte et transforme à des fins culinaires des plantes sauvages comestibles du pays, le "Gourmet sauvage" s’est récemment installée sur le site de l’ancienne pisciculture de Saint-Faustin-Lac-Carré.

Elle se joint ainsi au Cégep Vanier et à l’organisme AGIR pour la Diable qui se sont déjà mobilisés autour du projet de mise en valeur du Parc écotouristique de la MRC des Laurentides.

Des formations sur mesure

Le "Gourmet sauvage" a été créé en 1993 par Gérald Le Gal.

"On fait la récolte et la transformation de 75 des 400 plantes comestibles répertoriées au Canada", explique M. Le Gal, "par exemple des cœurs de quenouille, des boutons de marguerite et des cèpes d’Amérique."

Les invités à la conférence de presse tenue à l’ancienne pisciculture, le 19 juin dernier, ont d’ailleurs pu goûter à ces mets-santé étonnamment savoureux.

La production du "Gourmet sauvage" atteint les 35 et même 40 tonnes par année, nous apprend le polyvalent homme qui est aussi enseignant en géographie, agent de développement économique et social, pêcheur commercial, conférencier et auteur. Environ 75% de ces produits de plantes et champignons sauvages récoltés et transformés par l’entreprise est vendue au Québec.

Sa fille et son gendre

Un communiqué remis aux médias mentionne qu’à travers l’expertise de M. Le Gal et son entreprise, la région profitera de ses expériences, "proposant une série d’activités, dont l’introduction aux plantes sauvages comestibles et l’introduction aux champignons sauvages. Au volet théorique de ces deux activités s’ajoutent une sortie en forêt et la préparation de recettes simples à partir des produits récoltés. Deux formations sur mesure auprès des groupes et des formations pour cueilleurs professionnels ou petits producteurs sont également proposées, de même que des conférences et ateliers."

M. Le Gal sera sous peu secondé de sa propre fille, Ariane Paré-Le Gal, et de son gendre, Pascal Benaksal. "Nous avons l’intention d’ouvrir une boutique-bistro dans un an," a-t-il terminé.

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