Cette jolie chatonne vient d'être opérée et elle aurait bien besoin d'une famille d'accueil pour sa convalescence…ou pour la vie!
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Les chats errants de Saint-Jérôme seront stérilisés

ÉTHIQUE ANIMALE. Une subvention de 15 000$ vient d’être accordée à l’organisme Chats nomades sans toit par la Ville de Saint-Jérôme, un soutien qui lui permettra de poursuivre sa mission entreprise il y a un an: la stérilisation des chats errants.

«Les chats errants sont particulièrement nombreux à Saint-Jérôme, et il est urgent de stopper leur prolifération,» dit Marie-Claire Descoteaux. La fondatrice de Chats nomades sans toit, qui raconte s’être inspirée de l’initiative de Danielle Léger, conseillère municipale de Prévost ayant fondé un organisme similaire, explique la situation qui prévaut à Saint-Jérôme par la grande pauvreté. «C’est un cercle vicieux: les gens n’ont pas les moyens de faire stériliser l’animal qu’ils adoptent et voyant ses comportement nuisibles, ils l’abandonnent.» Éviter à ces animaux l’euthanasie, voilà l’objectif des services animaliers éthiques tels que Chats nomades sans toit.

Le fonctionnement de Chats nomades sans toit est simple. Sur signalement de citoyens, l’organisme vient capturer le chat errant et le transporte dans une des cliniques partenaires, soit l’Hôpital vétérinaire St-Jérôme, la Clinique Vétérinaire Côté ou la Clinique Vétérinaire Bellefeuille. Le chat est stérilisé, puis avant d’être relâché, son oreille gauche est entaillée. «Cette marque indique qu’il a été opéré», explique Marie-Claire Descoteaux.

Une fois stérilisé, le chat perd ses comportements nuisibles, comme le marquage de territoire, la bagarre ou les vocalises pour les femelles en chaleur. «J’invite les citoyens à être solidaires et tolérants», dit Marie-Claire Descoteaux. «Ces chats ne sont pas des animaux nuisibles. Ils ont été abandonnés et n’ont pas demandé à se retrouver là. Si vous croyez qu’ils ne sont pas stérilisés, donnez-leur un petit bol de nourriture et appelez-nous. Nous allons nous en occuper.»

Plusieurs services éthiques voués au contrôle des chats errants ont été mis en place dans la région ces dernières années, mais leur financement reste plus que précaire. «Certains organismes ont été créés, comme Ami-Chat de Saint-Colomban, mais n’ont plus de fonds pour poursuivre leurs activités», déplore Marie-Claire Descoteaux. «On doit refuser, mais des gens nous appellent d’Oka, de Lachute, de Saint-Eustache, pour nous demander si on peut desservir leur territoire. Le besoin se fait sentir de partout.» Une tendance qui devrait s’amplifier avec l’adoption prochaine du projet de loi 54, déposé par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, lequel vise à reconnaître les animaux comme des êtres doués de sensibilité et non plus comme des biens.

Chats nomades sans toit tente également de trouver des familles d’adoption pour ses protégés les plus sociables, ainsi que des familles prêtes à héberger les chats convalescents de manière temporaire. «Certains d’entre eux ne sont pas prêts à être remis dans la nature immédiatement. Ils ont besoin de quelque jours de repos». L’organisme publie régulièrement leurs photos sur sa page Facebook.

On peut joindre Chats nomades sans toit au 450-438-7012 et via leur page Facebook.

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1 Comment

  1. Cathy Grenier

    Très mauvaise expérience avec Chats Nomades. J’ai accueilli une chatte errante qui a accouché sous mon cabanon et la fille voulait me retirer tous les chatons malgré que je veuille en garder deux pour les adopter. Elle a fait venir la police et déposé une plainte à la SPCA puis m’a bloquée de la page sur FB… Tout ça pour l’argent car les chatons se vendent rapidement… Quand tu fais ton devoir de citoyenne pour éviter que 6 chats se ramasse à la rue en prenant soin de chats qui ne sont pas ta responsabilité et que tu reçois CE traitement  » assez ordinaire.

    Stress inutile.

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