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La hausse fait mal aux aînés

Par Lpbw

Marie-Eve Proulx. La hausse des cotisations de la Régie de l’assurance-maladie du Québec, en vigueur depuis le 1er juillet dernier, est «une taxe déguisée du gouvernement Couillard pour saigner les aînés», selon le président de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) de Laval-Laurentides, Pierre Lynch.

«Le nouveau gouvernement n’arrête pas de nous dire qu’il ne va pas augmenter le fardeau fiscal de la population, mais c’est complètement faux. Avec cette nouvelle hausse de 2,5 % de la franchise annuelle du Régime public d’assurance médicaments, passée en douce par le gouvernement Couillard, les droits des aînés sont complètement usurpés», dénonce M. Lynch, précisant que les 65 ans et plus représente 18 à 20 % de la population à Laval et dans les Laurentides.

Depuis le 1e juillet dernier, la franchise mensuelle est passée de 16,25 $ à 16,65 $. Le montant de la prime annuelle passe d’un maximum de 607 $ à un maximum de 611 $.

«Pour les personnes aînées, particulièrement celles disposant d’un revenu fixe, cette hausse de tarifs représente un dur coup pour leur budget et dépassent largement l’indice des prix à la consommation établi à 0,9 % ou encore le taux d’inflation établi à 0,7 % pour l’année 2013», renchérit M. Lync, ajoutant que cette mesure s’applique à tous les contribuables âgés de plus de 18 ans incluant les contribuables les plus démunis de notre société, soit ceux qui reçoivent le supplément de revenu garanti (SRG).

Remboursement moindre

À cette hausse s’ajoute également une réduction du pourcentage de remboursement des prescriptions de 0,5 %. «En d’autres mots, les aînés se font voir des deux côtés. Ils doivent payer plus cher en cotisation, mais recevront un remboursement moindre du coût de leurs médicaments, soit 67.5 % au lieu de 68 %», ajoute le président de l’AQDR Laval-Laurentides.

Par la hausse des cotisations, la Régie de l’assurance-maladie du Québec espère aller chercher 40 M $ de plus afin de pallier l’augmentation des coûts de l’ordre de 300 % depuis la création du programme en 1997.

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